Le tourisme à la ferme italien au secours de l’agriculture
Fut un temps en Italie, le ministère de l’Agriculture portait également la mention tourisme, signe que les deux domaines pouvaient être étroitement liés.
Le caractère multi-activités des entreprises agricoles italiennes est ainsi devenu l’une des forces de la péninsule. Là où, dans le reste de l’Europe, les activités secondaires comme l’agritourisme font augmenter le rendu de 3,8 à 4,8 % en moyenne, en Italie, elles permettent d’augmenter la facturation de 8,2 à 8,8 %. En France, la diversification des activités est également une tendance à la hausse. Toute entrée d’argent est bonne à prendre, pour maintenir l’exploitation. Sur son terrain, Christian prend également soin de murs antiques dont l’entretien est financé par l’Union européenne. Le boom du tourisme agricole, notamment à travers le développement des agritourismes depuis les années 1970, témoigne du dynamisme du secteur et vient soutenir une activité agricole de niche. Entre 2007 et 2017, ce type de structures a augmenté de 20 % selon la Coldiretti, signe que le tourisme à la ferme fait recette. Le touriste et son amour du made in Italy, un plus que Christian entend bien exploiter. Au milieu des terrasses d’oliviers du jeune agriculteur, une petite maison blanche se dresse. Elle doit être réhabilitée, pour l’heure, seules quelques poules picorent autour.
« L’huile d’olive est un symbole de l’Italie, les gens viennent ici pour retrouver ce goût authentique, poursuit le jeune agriculteur. Pour nous, le bouche-à-oreille, c’est le meilleur des marketings. »