Opération séduction à Gourdon
« Tous les dimanches, dans la zone du bois de Gourdon, sur la piste forestière qui est très empruntée, dès h du matin, il y aura un lâcher de faisans. Il est donc bon de savoir qu’il y aura une concentration de chasseurs sur cette piste », indique Louis Carlavan. Depuis an et demi, les cervidés et les sangliers sont en baisse. En effet, le loup rôde régulièrement, le matin tôt et le soir tard, laissant des carcasses sur son passage. « Il est malin, il se cache le jour. Et la nuit, les individus se rabattent sur les troupeaux. S’ils sont bien gardés, c’est le gibier qui en pâtit. De plus, comme le loup met une pression constante sur le gibier, celui-ci se déplace, et maintenant il descend vers Roquefort et le Rouret. Le milieu se ferme là-bas avec les villas, le gibier l’a bien compris, il se sent en sécurité. Et comme le loup suit le gibier, il bouge avec. C’est pour ça qu’on a vu des loups au Rouret. » Pour ce président, la chasse est en danger. Il pense même que d’ici quelques années, elle va disparaître, car il n’y aura plus de gibier. Par contre, le loup lui, continuera de proliférer car il n’a pas de prédateur et pas de gestion. En effet, personne ne le régule, alors qu’il donne naissance à une portée par an, de à louveteaux. « Il avait disparu plus ou moins dans les années , reprend le chasseur, il était moins gênant. Maintenant, les loups sont tous hybrides, ils ont été croisés avec des chiens, ils ont donc moins peur de l’homme. Ce ne sont plus des loups d’Europe comme il y a ans ». Alors que faire ? La question reste entière. En partant du principe que les troupeaux sont protégés, que va manger le loup ?