Nice-Matin (Cannes)

Le Théâtre Princesse Grace frappe fort

Malgré les incertitud­es entourant le monde du spectacle, le théâtre monégasque a présenté une programmat­ion ambitieuse.

- JIMMY BOURSICOT jboursicot@nicematin.fr

Stéphane Bern, toute une histoire

Habitué et amoureux de la Principaut­é de Monaco, Stéphane Bern y pointera à nouveau le bout de son nez le  janvier , avec Vous n’aurez pas le dernier mot. Un monologue décrit comme « drôle, littéraire et historique au ton décalé », embarquant les spectateur­s dans « les coulisses de l’histoire, à la découverte des derniers mots des grands hommes et auteurs. »

Universali­tés, à la croisée des discipline­s

Imaginé par Shani Diluka, pianiste d’origine srilankais­e de renom, née à Monaco, et Charles Berling, directeur du Théâtre Liberté à Toulon, ce nouvel événement mêlera « des lectures, des conférence­s et des concerts. Cette année, on abordera le thème de l’homme et du cosmos, durant une soirée présentée par Claire Chazal qui s’étirera sans doute de  heures à  heures », détaille Françoise Gamerdinge­r. Rendez-vous le  décembre.

Afin de respecter les mesures de distanciat­ion sociale, le Théâtre Princesse Grace (TPG) devra réduire de moitié sa capacité d’accueil et ne disposera plus que de 168 sièges. Pour autant, pas question de jouer petit bras en attendant des jours meilleurs.

Hier matin, le dévoilemen­t du programme de la saison 2020-2021 l’a prouvé : le TPG souhaite clairement proposer une saison conforme à ses standards habituels. « On ne s’est pas laissé paralyser par cet affreux virus. On fait preuve d’optimisme, de volonté et de persévéran­ce. Le public et les artistes sont en attente, on est là pour eux, c’est notre mission. Nous avons voulu faire une programmat­ion avec de grands noms, des textes variés, dans tous les genres pour faire plaisir à tout le monde. Je crois que notre pari sera réussi, ce sera une très belle saison », prédit Françoise Gamerdinge­r, la directrice du TPG.

Bellucci, Arestrup, Testud, le duo Sardou-Croisille…

Pour la reprise, le 15 octobre, les spectateur­s auront rendez-vous avec Monica Bellucci dans Maria Callas - Lettres et mémoires. L’Italienne ouvrira donc le bal, avant de laisser place à d’autres illustres comédiens.

Le 9 novembre, Sylvie Testud et Éric Elmosnino joueront L’Heureux Stratagème,

de Marivaux. Le 3 décembre, Niels Arestrup présentera Rouge, la pièce lui ayant valu le Molière 2020 du comédien dans un spectacle privé.

Plus loin dans la saison (le 5 février 2021), et dans un autre registre, on note la venue de Michel Sardou et Nicole Croisille pour une représenta­tion de N’écoutez pas, mesdames !

Baer, Casta, Lhermitte et Dedienne seuls en scène

Avant cela, le 12 janvier, Édouard Baer déboulera en Principaut­é avec Les Élucubrati­ons d’un homme soudain frappé par la grâce.

Comme eux, d’autres comédiens se livreront à l’exercice du seul en scène. Pour Vincent Dedienne (le 20 avril, titre indéfini), l’exercice est déjà connu. En revanche, pour Laetitia Casta ,quise glissera dans la peau d’une pianiste hors norme avec Clara Haskil, prélude et fugue, ce sera une première (le 28 mars). Baptême du feu également pour Thierry Lhermitte, à retrouver dans Fleurs de soleil.

Pour pouvoir assister à ces différents rendez-vous, il faudra être très rapide au moment des réservatio­ns, qui ouvrent ce mercredi. Impossible, pour le moment, de jouer la sécurité, puisqu’aucun abonnement ne sera vendu avant la fin de l’année.

Des locaux sur les planches Sous le label Scène et création, le Théâtre Princesse Grace a choisi de faire un peu de place à la création monégasque dans sa riche programmat­ion. Pour cette première, place à la troupe des Farfadets, qui proposera une adaptation de Brûler des voitures. La pièce de l’Anglais Matt Hartley sera mise en scène par Sophie Cossu, qui fera également partie de la distributi­on, le

 mars.

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Thierry Lhermitte.
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Michel Sardou.
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