Nice-Matin (Cannes)

« Devenir écrivain, c’est le rêve de toute une vie »

L’Antiboise Camille Lesur a remporté le premier prix d’un concours littéraire organisé par les éditions Jouvence, grâce à son roman Le chant des cigales après la pluie, qui sort aujourd’hui

- PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÉMY TOMATIS jtomatis@nicematin.fr

Premier livre. Premier prix. Et un rêve de gosse en passe de se réaliser. Jeune avocate de 29 ans, Camille Lesur sort Le chant des cigales après la pluie, aux éditions Jouvence. L’Antiboise, qui a déjà remporté le prix bien-être lors d’un concours organisé par la maison d’édition, présente son roman.

Pouvez-vous résumer votre livre, Le chant des cigales après la pluie, qui sort aujourd’hui ?

C’est l’histoire de Christine Boulet, une trentenair­e qui vit à Antibes. Elle est très mal dans sa peau, a une vie monotone dont le seul but est de ne pas se faire remarquer et de rester transparen­te. Un soir de déprime, elle participe à un concours dont le premier prix est de rencontrer la personne de sa vie.

Quel genre de concours ?

[Elle hésite]. Son magazine préféré propose, à travers ce concours, de vivre une véritable aventure. Elle est candidate d’office, un soir où il fait froid et qu’elle broie du noir. À sa grande surprise, elle gagne le concours. Mais le naturel reprend le pas. Elle a peur du changement et ignore les nombreuses invitation­s et relances du magazine. Comme ça ne cesse pas, elle finit par être entraînée un peu malgré elle dans cette aventure qui va l’emmener en Italie.

Premier livre et premier prix !

En fait, ce prix a été créé par la maison d’édition Jouvence, qui l’a organisé pour ses  ans. En partenaria­t avec la maison d’autoéditio­n Librinova. Ils avaient lancé un appel à manuscrit, avec une exigence de format et de thème. Une des conditions était de proposer une histoire romancée. C’est ce qui a déclenché cette écriture. Le concours se terminait le  avril dernier. J’avais déjà commencé avant le confinemen­t mais c’était difficile de trouver du temps.

Mais le thème du bien-être m’inspirait. Et avec le confinemen­t, j’ai pu m’y consacrer pleinement.

Vous envoyez votre manuscrit. Puis un coup de fil…

Le  juin dernier, j’ai été contactée par la maison d’édition pour me dire que je faisais partie des six derniers finalistes. Et le  juin, l’éditrice Charlène Guinoiseau m’a appelé en personne pour me dire que j’avais gagné. J’ai pleuré pendant trois jours. [Rires].

Comment décrire ce thème “bien-être” ?

C’est un roman “feel good”. Un roman qui donne le sourire.

C’est-à-dire ?

C’est une histoire légère, avec des thèmes abordés qui peuvent très bien être profonds au final. Mais narrés de manière solaire.

D’où vous vient ce goût de la littératur­e ?

J’ai toujours été une grande lectrice. J’ai toujours adoré bouquiner. Petit à petit, je me suis mise à écrire. J’ai toujours eu cette envie. Devenir écrivain, c’est le rêve de toute vie. J’approche de la trentaine. Je me suis dit que si je voulais essayer d’y croire, c’était le moment.

■ Le chant des cigales après la pluie de Camille Lesur, aux éditions Jouvence. Sortie aujourd’hui. Séances de dédicace prévues le 17 octobre à la librairie Le Forum Arts et Livres, à Mouans-Sartoux, et le 24 octobre à la librairie La Joie de Lire, à Antibes.

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Enfant, Camille Lesur ne rêvait pas de la dolce vita mais de devenir écrivain. (Photo J. T.)

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