«Ila fallu faire des sacrifices »
Rafael Nadal estime que le dépassement de soi est encore plus satisfaisant que la victoire elle-même, au lendemain de son 13e trophée à RolandGarros et d’un 20e titre record en Grand Chelem au terme d’une démonstration de force face au N.1 mondial, Novak Djokovic.
Que retenez-vous de ce e sacre parisien ?
Dans le sport de haut niveau, ce qui compte c’est la victoire. Mais au-delà de la victoire, il y a une satisfaction personnelle nettement plus grande encore, parce qu’il a fallu faire des sacrifices à certains moments pour parvenir à son objectif.
Qu’est-ce qui a changé par rapport au er titre ?
Ce qui a changé, c’est l’âge. La seule chose négative est que j’ai quinze ans de plus. Pour le reste, les choses importantes de ma vie n’ont pas beaucoup changé. Je vis quasiment au même endroit, j’ai les mêmes amis, et ma façon de vivre en dehors des tournois a peu évolué.
Vous avez eu une période de moins bien avant d’arriver à Roland-Garros ?
Depuis le confinement, je ne me sentais pas bien. Pendant plusieurs semaines, je me suis très peu entraîné. Il m’était difficile de m’entraîner comme je l’aurais voulu, en particulier les deux premiers mois après le confinement. Pour les corps qui ont beaucoup de kilomètres comme le mien, un arrêt aussi drastique complique énormément le retour à une activité normale.
Comment avez-vous vécu ce nouveau succès ?
Depuis dimanche, je n’ai utilisé mon téléphone quasiment que pour les journalistes. Depuis la fin de la finale, je n’ai pas eu une seconde à moi, je n’ai lu aucun message. Plus tard, ou demain (aujourd’hui, ndlr), j’essaierai de lire les messages qu’on m’a écrits et d’y répondre.