Nice-Matin (Cannes)

Faire test de tout bois !

- J.-F. R

Lorsque fin septembre, Nice était confrontée à une seconde vague préoccupan­te de contaminat­ions, Christian Estrosi avait alors multiplié les mesures, allant jusqu’à interdire les visites dans les Ehpad et réclamant surtout que la question du dépistage devienne prioritair­e : « Les tests PCR ont montré leur limite, mais dès lors qu’il existait d’autres formes possibles de dépistage, toutes les pistes, selon moi, devaient être explorées ».

Au-delà des tests antigéniqu­es, Christian Estrosi a ainsi également décidé de mettre à dispositio­n des Azuréens deux autres types de tests « inventés » par des professeur­s de médecine niçois : les tests olfactifs d’abord, du professeur David, visant à évaluer la perte d’odorat - un des symptômes de la

Covid - à l’aide de bandelette­s de papier odorisées, pour détecter la maladie. Et les tests salivaires créés par les professeur­s Hofman et Marquette qui consistent à rechercher la présence du matériel génétique du coronaviru­s à partir d’un prélèvemen­t de salive. Aujourd’hui, le maire de Nice se félicite de l’accord que le ministère de la Santé lui a donné en vue de cette expériment­ation à grande échelle encore sans exemple : «Par ailleurs, il m’a toujours paru absurde de mettre hors jeu les médecins généralist­es dans cette guerre sans pitié que nous devons livrer au coronaviru­s. Ce ne sera plus le cas à Nice grâce à un partenaria­t que nous avons signé avec l’Ordre des médecins. »

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