Les mauvaises herbes ne font plus la loi
Trente-cinq kilomètres de voiries parcourus. Soixantecinq voies traitées entre Antibes et Juan-les-Pins. Depuis sept jours les agents des services de la ville sont à pied d’oeuvre. Leur mission ? Supprimer les mauvaises herbes. C’est peut-être un détail pour vous. Pourtant depuis 2016 et la fin de l’utilisation des désherbants sur l’espace public, cela représente un véritable défi pour la collectivité. Il a donc fallu trouver des solutions alternatives pour se passer du Round-Up et s’engager dans le zérophyto. « Ilya le Brevet Leonetti avec la bouilloire, sourit le premier magistrat qui s’est offert une visite de terrain hier matin au niveau de l’avenue du Parc Laval. Mais les services n’ont pas retenu ce procédé… » La Ville, qui après plusieurs tests non concluants avec des désherbants bio (chère et pas assez efficace), s’est tournée vers plusieurs méthodes et a dû notamment investir beaucoup plus. Avec notamment la création d’une brigade spéciale.
« Nous avons acheté deux désherbeuses vapeurs utilisées plutôt dans la vieille ville pour le traitement des zones dallées », liste le premier magistrat. Un brûleur a aussi été acheté. Il est actuellement en phase de test pour les zones de gravillons (cimetières). Reste le plus souvent, l’intervention mécanique avec les coupes-bordures et les débroussailleuses.
En plus des opérations quotidiennes, la Ville organise plusieurs actions dans l’année. Un travail qui commence à payer. « Les premières années, nous avions énormément d’appels et de plaintes de riverains, reconnaît le maire. Ils ont diminué de 50 %. »