La ville au chevet des palmiers
La commune abrite sur son territoire un certain nombre de palmiers. « Depuis une dizaine d’années, ces arbres sont menacés de disparition à cause du charançon rouge et du papillon du palmier. Il convient donc de s’en occuper », précise Caroline Joussemet, adjointe à l’environnement.
Depuis 2010, la lutte contre le charançon rouge est obligatoire. Pour contenir ce phénomène, une application effective et préventive sur le terrain est essentielle, les propriétaires, publics ou privés des palmiers doivent donc surveiller leurs arbres et les faire traiter. Le coût peut être onéreux. « Pour être efficace, il apparaît utile de participer à une approche collective de lutte organisée et rendre le coût de traitement plus abordable pour les administrés », poursuit l’adjointe. Aussi, la commune va adhérer à l’association Palmier Sud « qui met en oeuvre un dispositif de lutte collective. Cette adhésion permettra aux Biotois d’accéder à des tarifs réduits pour le traitement de leurs palmiers : 71 euros par palmier et par an, à comparer au coût normal de 238 euros par an et par palmier. » Grâce au soutien financier de la région Sud PACA et aux économies d’échelle, le coût d’adhésion pour la commune sera de 200 euros TTC par an. Les personnes intéressées doivent prendre contact avec les services techniques de la commune.