Epiceries solidaires à Grasse et Menton

Les deux sections de l’association AHSP Grasse-Menton gèrent chacune une épicerie alimentaire dans leur haut pays respectif.

À Saint-Vallier-de-Thiey

Depuis , l’association dirige une épicerie solidaire ouverte les mercredis dans un local mis à sa disposition par la municipalité. Le jeudi, le président Georges Ricci, sillonne le haut pays au volant du camion frigorifique pour distribuer la nourriture pour une semaine à une cinquantaine de familles de  à  personnes. Suivant les revenus, les paniers pleins coûtent de  à  € par mois : légumes, laitages, viandes, viennoiseries, conserves, produits d’entretien et d’hygiène. Des lieux de distributions et des subventions sont donnés par certaines communes ce qui aide grandement à la pérennité de cette bonne action : Saint-Vallier, Escragnolles, Séranon, Briançonnet, Valderoure avec un dépôt pour les familles de Caille, Andon et Thorenc. L’Intermarché du village donne les invendus, il est grandement remercié par le président Ricci. Derrière les distributions, toute une logistique est en place avec l’ensemble des bénévoles Laurent Ricci, Jean-Pierre Trollier, Éric Buis, Christophe Meyer, Danielle Ricci et Sandrine Bois.

À Menton

Dans le haut pays mentonnais, de la vallée de la Roya jusqu’à Tende, le président Gérard Manta et une quinzaine de bénévoles distribuent une aide alimentaire à  familles, dont  enfants.

À cause de la Covid-, la distribution est passée d’une semaine à  jours faute de rentrées d’argent : « la banque alimentaire donne beaucoup, mais pas tout ce qui est nécessaire, nous avons besoin à chaque distribution de  €. Chaque année, nous avions des rentrées d’argent plus conséquentes grâce aux lotos, vide-greniers, nous avions dans notre local à Menton, la vente au public de meubles, appareils ménagers. Plus rien n’est autorisé et notre local est fermé depuis le début de la crise sanitaire. Mais nous avons toujours un loyer de  € par mois à payer. Si ça continue, à la fin de l’année il faudra prendre une décision, nous ne pourrons pas continuer ainsi. « Menton met à leur disposition un local et verse une subvention, Breil leur prête un autre local. L’association se démène pour les villages, aussi, Gérard Manta s’est dit très déçu du manque de représentation des élus de son secteur, invités aux  ans de l’association : «aucun maire n’est venu ni ne s’est fait représenter ! »