Nice-Matin (Cannes)

« Il faudrait pénaliser les propriétai­res qui ne louent pas »

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Heidi Roux, c’est un peu le dernier des Mohicans du Gray d’Albion. Voila  ans que cette commerçant­e à l’accent charmant y travaille. Du prêt-à-porter avec Copacabana, « avec des prix sympas, je me bats contre Zara ! ». Si elle résiste, c’est qu’elle a pu acheter les murs de sa boutique il y a longtemps. « J’ai tenu aussi une enseigne de chaussures Dilidam pendant

 ans. J’ai eu jusqu’à trois boutiques dans la galerie. » Mais quand la période florissant­e a décliné, elle n’a pas pu négocier une baisse de loyer avec son propriétai­re et a rendu les clefs.

Une locomotive

« Les propriétai­res n’ont plus joué le jeu… » Heidi a des idées : « Pénaliser ceux qui ne louent pas et donner leur chance aux jeunes pour créer des boutiques éphémères. Il nous faudrait une locomotive, Apple ou Starbuck », rêve celle qui siège au bureau de l’Associatio­n des commerçant­s du Gray. «On ne se réunit plus depuis unan» . Pour Heidi Roux,

« il faut ouvrir ce mouroir ! Quand même, on est en plein coeur de Cannes.

A huit mètres de la rue d’Antibes et de la Croisette ! »

Isabelle Pasquier, présidente de l’associatio­n des commerçant­s

 ans qu’elle tient la boutique de déco Isado.

« La rénovation a fait fuir certains commerçant­s qui devaient payer de gros travaux. En tant qu’associatio­n, on a demandé aux bailleurs la gratuité des loyers pendant le confinemen­t. Il y a eu tous les cas… Nous, on s’en sort : notre clientèle nous suit. »

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L’enseigne Copacabana présente depuis  ans dans la galerie.

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