« Marier des sonorités nouvelles »
Jean-Cyrille Gandillet en clôture du festival d’orgue de
De la musique baroque à contemporaine : Romuald Maryn et Jean-Cyrille Gandillet proposent demain, dimanche 18 octobre, à 18 h, en l’église Saint-Jacques le Majeur, à Mougins, toutes les subtiles sonorités du saxophone associé à l’orgue pour le dernier concert du Festival d’orgue. Les deux musiciens n’hésitent pas à détourner des pièces du répertoire avec des transcriptions inédites imaginées pour leur duo. Rencontre avec Jean-Cyrille Gandillet, organiste de la cathédrale de Monaco.
Quelle est l’originalité de votre duo ?
Avec mon partenaire, nous souhaitons marier des sonorités nouvelles en mettant en cohérence le côté expressif des saxophones soprano et ténor et la multiplicité des combinaisons sonores que permet l’orgue.
Qu’allez-vous interpréter ?
Un répertoire de transcriptions comme la sonate en sol mineur de Bach, l’adagio de Barber ou les Variations Italiennes de Genin, mais aussi des pièces originales écrites pour cette formation comme les trois danses d’Antoine Auberson. Nous terminerons par une pièce que j’ai écrite, Preludio Iberico, une recomposition du célèbre thème d’Asturias d’Isaac Albeniz.
L’organiste est réputé être un solitaire ?
Nous sommes souvent en hauteur isolés. Mais l’orgue accompagne des choeurs comme je le fais à Monaco aux côtés de la maîtrise de la cathédrale. À Mougins, ce qui est original, c’est que l’orgue est situé au milieu du public. Ce qui favorise un partage que personnellement j’aime beaucoup. L’association de plusieurs instruments est toujours une source d’enrichissement et favorise la découverte de répertoires nouveaux. C’est une approche différente mais qui est indispensable à mon épanouissement musical.