« Le risque est partout »
Pour Emma Haziza, pas de secret : les endroits n’étant pas soumis au risque inondation s’avèrent être une denrée des plus rares en France. « Ce genre de phénomène est d’une ampleur exceptionnelle, pour que l’eau ne s’infiltre pas et ruisselle. Que l’on soit dans une zone inondable ou pas. » Alors, devant la solution prônant la « délocalisation » des zones d’habitation, l’experte tique : « Tous les cours d’eau peuvent vivre des crues exceptionnelles, quel que soit le territoire. Même en montagne, des épisodes extrêmes existent. Sur le littoral, il y a la menace de la submersion marine. Le risque est partout. On ne peut pas délocaliser les trois quarts de la France. » Dès lors, que faire ? « Des erreurs d’urbanisme ont été faites. Le travail réside aujourd’hui sur le fait de ne plus en commettre et de développer la culture du risque avec les gestes qui sauvent. » Avec une grande question devant l’Est du département : comment reconstruire la vallée ?
une enveloppe de quarante kilomètres de long. Le périmètre commence juste derrière Carros et forme un axe direct jusqu’à Saint-MartinVésubie. Lorsque l’on voit en temps réel les précipitations, on sait que ça va être terrible. Que cela
heures.
Concernant les victimes, le dramatique scénario est également différent entre et …
En , la majorité des personnes qui ont perdu la vie sont celles qui sont parties dans les sous-sols et les garages. Le contexte urbain est clairement différent, d’autant plus que nous étions sur une frange littorale.
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Il n’y a pas eu une vague, mais deux”
La température de la mer a joué un rôle ?
Un air froid qui arrive audessus d’une mer Méditerranée extrêmement chaude pour la saison est un phénomène qui détient son importance. Puisqu’à chaque degré supplémentaire, ce sont des millions de mètres cubes d’eau qui se condensent pour donner de la pluie. Avec des vents de secteur sud qui empêchent l’eau de s’écouler en mer cela revient à laisser le robinet ouvert en mettant le bouchon de la baignoire.