Publicité : tout ce qui change
Plus de cinq ans et demi de travail 8 Le 17 février 2015, la commune prescrivait la révision de son Règlement local de publicité. Cinq ans donc de travail, de concertation avec l’ensemble des acteurs et de discussions au sein du conseil municipal où majorité et opposition de l’époque convergeaient sur les grandes lignes du projet. On se souvient du coup de force d’associations de défense de l’environnement il y a quelques années.
Pour rappel, une prescription du RLP a pour objectif de procéder à un recensement des supports existants sur l’ensemble de la commune, de réduire l’impact des supports publicitaires dans l’environnement, de répondre aux besoins de communication des acteurs économiques, d’améliorer l’intégration des enseignes dans le paysage...
Cinq orientations principales ont été retenues : adapter le RLP aux nouvelles dispositions ; réduire la densité publicitaire tout en assurant la visibilité des entreprises route de la Mer et secteur de Sophia Antipolis ; valoriser la qualité des enseignes ; préserver les quartiers d’habitat et les sites remarquables ; valoriser le développement durable et le cadre de vie nocturne. Sept zones de publicités ont été définies : centre historique de Biot ; chemin neuf, route de la Mer jusqu’au chemin des Combes ; route d’Antibes et route de la mer ; route de Valbonne ; quartiers d’habitat ; technopole de Sophia ; secteurs hors agglomération. « Chacune de ces zones bénéficiera de règles spécifiques pour les publicités, enseignes et pré enseignes », a détaillé Caroline Joussement, adjointe à l’environnement. Répondant à une question de l’opposition, Jean-Pierre Dermit, le maire, a précisé que « l’application de ce Règlement local de publicité sera du ressort du service en- vironnement, lequel est en cours de restructuration. »