Alexia Barrier : “Je suis prête”
Dans quinze jours, la Biotoise prendra le départ de la 9e édition du Vendée Globe Challenge. Avant de prendre la mer, la navigatrice évoque ses sentiments et nous parle de ses objectifs
La dernière ligne droite. Dans quinze jours, le dimanche 8 novembre, Alexia Barrier prendra le départ de la 9e édition du Vendée Globe Challenge. Quelques jours avant de rentrer dans sa bulle, la navigatrice biotoise a accepté de répondre à quelques questions depuis les Sablesd’Olonne d’où sera donné le départ.
Quel est votre sentiment à quinze jours du grand départ ?
Super ! Je suis très contente d’être ici sur la ligne de départ. C’est déjà un premier challenge réussi.
Lors de notre dernière rencontre, en août, vous cherchiez encore un sponsor…
Honnêtement, je n’y croyais plus beaucoup. Et en plein milieu des vacances, une entreprise de Sophia, TSE, spécialisée dans les énergies renouvelables et les panneaux solaires, m’a contacté. Ils m’ont permis de boucler le budget. Il faut toujours y croire.
Quels sont les derniers préparatifs ?
On teste le dernier matériel. On finalise l’avitaillement en nourriture et en équipement, surtout des vêtements très chauds pour affronter les mers du sud.
Jusqu’à présent, vous refusiez d’évoquer le côté sportif. Quel est votre objectif ?
En premier, il est de terminer la course. Ensuite, je veux battre le record du bateau qui est de jours. D’ailleurs, j’ai pris pour jours de nourriture, histoire de me motiver (Rires) !
Vous allez être seulement six femmes dans la course, y a-t-il des relations particulières entre vous ?
Nous sommes trois Françaises et trois Anglaises et on se connaît toutes depuis longtemps. On est comme une petite famille.
Quels sont les marins qui vous font rêver ?
Dennis Conner [NDLR : maintes fois vainqueur de l’America’s Cup] ou Florence Arthaud avec qui j’ai eu la chance de naviguer. Ici, au village, on a la chance de rencontrer d’anciens marins qui viennent nous voir et nous donner des conseils.
Quelle est l’ambiance actuellement ?
Cela fait du bien de voir des gens, de faire des rencontres, de pouvoir partager tout ça.
La pression ?
Pas encore. Je vais rentrer dans ma bulle la semaine prochaine.
Comment les gens pourront-ils vous suivre ?
Sur les réseaux sociaux, j’aurai des contacts avec mes sponsors et les écoles qui me suivent très régulièrement et j’aurai un journal de bord une fois par semaine sur Nice-Matin.