Politiquement Indiscret
Nègre reste à la tête du Gart
Le maire LR de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre, a été réélu par % des voix, le novembre, à la présidence du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), un poste qu’il occupe depuis . Il avait alors succédé au maire de Strasbourg, Roland Ries. Il a rappelé sa conviction que « l’avenir du pays passe par le développement de nos réseaux de transport, mais aussi et surtout par le développement d’une véritable culture de la mobilité durable. La transition écologique, elle aussi, passe par la mobilité durable et les transports doux, au coeur des combats menés par le Gart ». Le Gart est une association d’élus et techniciens, qui agit en faveur du développement des transports publics et alternatifs à la voiture.
Migrants : Ciotti et Ginésy demandent des tests osseux
« Lorsqu’il y a un doute, il doit profiter à la société ! » Éric Ciotti demande de nouveau des tests osseux systématiques pour évaluer la minorité des migrants et cesser ainsi de les accueillir s’ils ne sont pas mineurs. Plus de cinq cents mineurs non accompagnés séjournent aujourd’hui dans les Alpes-Maritimes, selon le président du Département Charles-Ange Ginésy, qui appelle lui aussi de ses voeux ces tests osseux. Éric Ciotti va, par ailleurs, déposer une proposition de loi pour réactiver sa loi de , supprimée en , qui visait à lutter contre l’absentéisme scolaire par un contrat de responsabilité parentale allant jusqu’à la suppression des allocations. Sa proposition sera cette fois centrée sur le respect de la laïcité, pour concerner les parents de collégiens qui ont « violé » l’hommage à Samuel Paty.
E.-Sassone appelle à mettre fin au désordre migratoire
S’adressant au Sénat à Jean Castex, Dominique Estrosi-Sassone a invité le gouvernement à « mettre fin au désordre migratoire ». Soulignant que « chaque année, personnes, essentiellement issues de pays musulmans, entrent légalement en France, auxquelles il faut ajouter demandeurs d’asile », la sénatrice LR a exhorté le gouvernement à « revoir les critères d’obtention du droit d’asile, aujourd’hui trop souvent détourné, réduire au maximum le regroupement familial et remettre totalement à plat le droit des étrangers pour se donner réellement les moyens d’expulser ».
Philippot conseille à Macron de s’en aller
« Que va-t-on faire ? Les bougies, les hommages, les défilés ne servent à rien. Depuis ans, les gouvernements d’incapables se succèdent. »
Estimant que « le président de la République n’est plus en mesure de protéger les Français », Daniel Philippot, président maralpin du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), demande carrément à Emmanuel Macron de démissionner,
« dans l’intérêt des Français ».
Il appelle, en parallèle, à ce que les affaires de terrorisme et de radicalisation islamiste ne soient plus du ressort de la justice mais d’une Cour de sûreté de l’État, composée exclusivement de juges militaires.
« Cette Cour serait amenée à décider des expulsions d’imams, des fermetures de mosquées, des expulsions de délinquants et de fichés S étrangers. Les décisions seraient applicables immédiatement par les préfets, sans possibilité d’appel », expose-t-il.
Attentat : les erreurs à éviter selon Nakache
Après l’attentat de Nice, David Nakache, président de l’association Tous citoyens !, invite, lui, à éviter six « erreurs » : renoncer à l’État de droit ; ajouter de la haine à la haine ; combattre les musulmans et non le terrorisme ; dénaturer la laïcité « qui n’est pas un instrument de lutte contre le terrorisme et n’est pas la négation du fait religieux mais garantit au contraire la liberté de culte et de conscience de chacun dans le respect de la loi » ; renoncer à l’asile et à la protection de l’enfance ; contrôler politiquement le savoir et la recherche. « Combattre les ennemis de l’État de droit, de la liberté et de l’égalité, de la laïcité, de l’accueil et de l’esprit des Lumières, ne doit en aucun cas nous conduire à renoncer nous-mêmes à l’État de droit, à la liberté et à l’égalité, à la laïcité, à notre tradition d’accueil et à l’esprit des Lumières », conclut-il.
Nouveaux co-secrétaires régionaux pour EE-LV
Les militants d’Europe Écologie - Les Verts, réunis en visio-conférence à l’occasion de leur congrès régional, ont choisi leur nouveau co-secrétariat régional. Ce sont Nathalie Morand, de Marseille, et Jean-Laurent Félizia, du Lavandou, qui ont été désignés à l’issue du vote qui a vu quelque cinq cents adhérents départager les deux motions en lice. Le conseil politique régional doit maintenant se réunir pour élire et installer son bureau exécutif régional autour des deux nouveaux co-secrétaires.
Governatori préconise l’éducation à la santé
Jean-Marc Governatori, co-secrétaire national de l’Alliance écologiste indépendante et élu municipal niçois, critique toujours la gestion sanitaire : « Emmanuel Macron considère qu’on doit confiner notre pays dès lors que % des lits de réanimation sont occupés par des personnes atteintes de la Covid et préfère dépenser milliards – que l’on n’a d’ailleurs pas – plutôt que de décupler ces fameux lits… C’est ignorer que les conséquences graves de ce virus sont liées dans % des cas à un autre facteur de comorbidité ; que confiner,
c’est achever notre indispensable commerce de proximité qui avait déjà tant souffert de la prolifération des grandes surfaces ; que l’hypothétique vaccin sera aussi tardif qu’inefficace, selon le Pr Raoult… L’exécutif s’obstine à vouloir résoudre un problème avec un remède plus tueur que le mal. Or, une économie exsangue, c’est un système de santé encore pire que celui d’aujourd’hui puisqu’un désastre social équivaut à un désastre sanitaire. La seule solution à ce virus et aux prochains, c’est de créer les conditions d’une bonne santé dans la population ! Il faut une éducation à la santé et dire stop aux pollutions qui tuent beaucoup plus que le coronavirus. »
La France insoumise cogite
La France insoumise a tenu ses premières rencontres régionales dans un format numérique inédit « d’écoutes collectives ». Rassemblés au sein d’une trentaine de lieux sur tout le territoire, dont Nice, plus de deux cents insoumis y ont participé pour jeter les bases des campagnes départementales et régionales de mars [qui devraient plus vraisemblablement être repoussées à juin, ndlr]. Jean-Luc Mélenchon et l’eurodéputée Manon Aubry ont notamment animé ces débats, qui ont abouti à la rédaction d’un « appel à une fédération populaire pour une convergence autour de trois causes communes : mettre en place un bouclier social et sanitaire face à la crise ; s’engager dans une bifurcation écologique en région et dans les départements ; démocratiser nos institutions et collectivités et oeuvrer à l’émancipation citoyenne ».
L’écologie selon Lazzarini
Candidat autodésigné à la prochaine présidentielle, le chef d’entreprise azuréen Gilles Lazzarini, fondateur en de l’Organisation mondiale pour la protection de l’environnement, se pose en défenseur de « la liberté, l’égalité, la fraternité, trois valeurs trop souvent écartées au profit d’un néolibéralisme fou et destructeur de la santé, de l’environnement et l’humanité ». Contestant l’approche « passéiste » et punitive des partis verts estampillés comme tels, il préconise une écologie positive, « défendant l’art de vivre à la française tout en proposant des solutions concrètes pour construire le monde de demain », sans faire fi des réalités du terrain. « Il faut que les Français puissent vivre, gagner de l’argent, construire, manger, cultiver… Une politique basée uniquement sur des interdictions serait catastrophique », dit-il. TH. P.