Une femme à la vice-présidence
C’est la consécration d’une carrière hors normes : Kamala Harris, ancienne procureure et fille d’immigrés, entre dans l’Histoire comme la première femme à accéder à la vice-présidence des ÉtatsUnis. À 56 ans, la dynamique et pugnace sénatrice de Californie a permis à Joe Biden d’engranger les voix d’un électorat plus divers qui avait soif de se voir mieux représenté au sommet du pouvoir. À tel point que certains électeurs disaient voter non pas pour Biden mais pour elle, la fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Pendant la campagne, celle qui sera aussi la première femme de couleur à devenir vice-présidente du pays, a appelé sans relâche à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d’entraver le scrutin dans des états républicains.
Arborant toujours un masque contre le coronavirus et respectant les distances de précaution comme Joe Biden, elle a mené une campagne plus active que le septuagénaire, dansant au rythme des fanfares ou s’entretenant avec les clients de cafés... en extérieur, pandémie oblige.
Forte d’un parcours brillant, digne du meilleur rêve américain malgré des chapitres controversés, elle rêvait de devenir la première femme présidente des États-Unis. Elle a finalement brigué la vice-présidence mais avec, sans doute, un oeil sur la présidentielle de 2024 et l’espoir de briser, alors, l’ultime plafond de verre. Kamala Harris accumule déjà les titres de pionnière...