Nice-Matin (Cannes)

Des appareils de diagnostic moléculair­e pour dépister les virus respiratoi­res

- AXELLE TRUQUET

Le centre hospitalie­r d’Antibes-Juan-les-Pins s’est doté de nouveaux équipement­s pour pouvoir mener la lutte contre la Covid. Des respirateu­rs bien sûr, mais aussi des appareils d’analyse de biologie moléculair­e de pointe, financés à hauteur de 400 000 euros par des mécénats et pour moitié par la ville.

Ces dernières machines sont particuliè­rement intéressan­tes à l’aube de la saison hivernale, comme l’explique le Dr Véronique Blanc, chef de service de biologie médicale de l’établissem­ent.

« Les investisse­ments effectués ont permis d’acheter des appareils afin d’obtenir des résultats d’analyses plus précis et plus rapides. En effet, désormais, nous sommes capables d’analyser un prélèvemen­t naso-pharyngé (effectué pour un test PCR) avec une grande fiabilité en un minimum de temps (d’une à deux heures). »

C’est particuliè­rement utile parce que tous les malades admis à l’hôpital sont testés : ceux qui viennent pour une suspicion de contaminat­ion au SRAS-Cov-2 mais également tous les autres, afin justement de vérifier leur sérologie pour pouvoir les isoler s’ils étaient positifs avant de les prendre en charge.

Détecter les pathogène respiratoi­res

Outre la fiabilité des analyses, « l’appareil est capable de détecter une vingtaine de virus respiratoi­res. Cela signifie que si l’on teste une personne se présentant à l’hôpital avec des symptômes, on pourra lui dire s’il s’agit du virus du SRAS-Cov2, de la grippe, ou d’un autre pathogène respiratoi­re, souligne le Dr Blanc. En ce moment, il est primordial de pouvoir identifier les patients covid + immédiatem­ent mais à l’avenir, ces dispositif­s seront encore très utiles pour les dépistages. Et par ricochet cela va améliorer la prise en charge thérapeuti­que puisque l’on aura la certitude de traiter la bonne pathologie. »

Le laboratoir­e hospitalie­r a également acquis une dernière machine. Cette fois, « elle sera capable d’identifier, outre les infections respiratoi­res, près de 200 pathologie­s infectieus­es de tout type. Là encore, cela nous permet de progresser et de proposer des prises en charge de plus en plus personnali­sées et donc efficaces. »

 ??  ?? Le labo de l’hôpital de La Fontonne est désormais équipé de machines de pointe permettant le diagnostic rapide et fiable. (Photo Laura Leibnitz Louisius)
Le labo de l’hôpital de La Fontonne est désormais équipé de machines de pointe permettant le diagnostic rapide et fiable. (Photo Laura Leibnitz Louisius)

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