Nice-Matin (Cannes)

Le souvenir d’une « année de rêve »

- G. L.

« Olivier, en , c’était un membre de la famille Tech puisqu’on enchaînait notre sixième saison ensemble sur le front du championna­t du monde  » ,sesouvient Hervé Poncharal lorsqu’on lui demande d’accomplir une marche arrière de  ans. «Lepilote et le team étaient indissocia­bles. »

Le patron de l’équipe basée à Bormes-les-Mimosas n’a rien oublié. « Chaque course est gravée dans ma mémoire. »

Il parle d’une « année de rêve, magique ». « Parce que nous avions décroché beaucoup de victoires, parce qu’une super ambiance régnait, notamment entre les deux pilotes, Olivier et Shinya. Parce qu’on s’entendait bien avec Yamaha. »

La clé de la réussite ? « Son changement d’état d’esprit », répond le boss du tac au tac. « Surnommé justement ‘‘Jacque Attack’’, Olivier alternait les hauts et les bas. Autrement dit les victoires et les gamelles. Début , il se blesse sérieuseme­nt en chutant à Jerez. De quoi le faire réfléchir. Résultat : en , pour la première fois, on le voit démarrer avec la mentalité d’un vrai prétendant à la couronne. Il a accepté l’idée de ne pas devoir gagner toutes les courses, de se contenter parfois des points de la e ou de la e place. Du coup, peu d’erreurs, une régularité payante. »

Et au bout du chemin, un titre synonyme de tremplin pour le chef d’entreprise... « Oui, on obtient là le sésame nous ouvrant les portes de la catégorie reine vis-à-vis du constructe­ur, Yamaha, et de nos partenaire­s. Cela nous a permis de passer en  dans de bonnes conditions, financière­ment comme sur le plan technique. »

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