Des masques jetés par milliers dans la nature
Lors d’une récente opération de « clean up », les membres de l’association cannoise « Non à la pollution » ont ramassé des masques qui avaient été jetés dans la nature. Pour autant, les services du nettoiement des villes de la Côte, notamment à Nice, ne constatent pas une augmentation préoccupante de cette nouvelle forme de pollution. « Ce type d’incivilité constatée lors du premier confinement, notamment devant les commerces alimentaires, reste très loin derrière la problématique des déjections canines et surtout des mégots », explique Laurent Calatayud, directeur de la propreté à Nice. Pour autant, en juin, la secrétaire d’État à la Transition Ecologique souhaitait porter de à euros le montant de l’amende sanctionnant le jet de déchets sur la voie publique. Sans attendre la signature de ce décret, le maire d’une petite commune de Picardie a souhaité frapper fort : « Pour nous, jeter un masque entre dans la catégorie des dépôts sauvages. En plus des euros d’amende, nous comptons euros le mètre carré pollué. Cela fait donc euros ! »
Un masque jeté dans la rue peut être en effet un vecteur de contamination. Le ministère de la Santé précise que, comme les lingettes ou les gants, ils doivent être jetés dans un sac-poubelle dédié, « résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionnel ».
Les chiffres communiqués par les autorités sanitaires laissent apparaître que les Alpes-Maritimes ont été un peu plus épargnées que les autres départements de la région, malgré une hausse des indicateurs. Le ratio de patients Covid en réanimation y est le plus faible (, % contre , % dans les HautesAlpes par exemple), le taux de positivité aussi (, % contre , % dans le ). Le taux d’incidence également (nombre de personnes positives pour habitants) : , contre dans le Vaucluse.