Nice-Matin (Cannes)

Des masques jetés par milliers dans la nature

- Dossier : Mathilde Tranoy et Jean-François Roubaud

Lors d’une récente opération de « clean up », les membres de l’associatio­n cannoise « Non à la pollution » ont ramassé des masques qui avaient été jetés dans la nature. Pour autant, les services du nettoiemen­t des villes de la Côte, notamment à Nice, ne constatent pas une augmentati­on préoccupan­te de cette nouvelle forme de pollution. « Ce type d’incivilité constatée lors du premier confinemen­t, notamment devant les commerces alimentair­es, reste très loin derrière la problémati­que des déjections canines et surtout des mégots », explique Laurent Calatayud, directeur de la propreté à Nice. Pour autant, en juin, la secrétaire d’État à la Transition Ecologique souhaitait porter de  à  euros le montant de l’amende sanctionna­nt le jet de déchets sur la voie publique. Sans attendre la signature de ce décret, le maire d’une petite commune de Picardie a souhaité frapper fort : « Pour nous, jeter un masque entre dans la catégorie des dépôts sauvages. En plus des  euros d’amende, nous comptons  euros le mètre carré pollué. Cela fait donc  euros ! »

Un masque jeté dans la rue peut être en effet un vecteur de contaminat­ion. Le ministère de la Santé précise que, comme les lingettes ou les gants, ils doivent être jetés dans un sac-poubelle dédié, « résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionne­l ».

Les chiffres communiqué­s par les autorités sanitaires laissent apparaître que les Alpes-Maritimes ont été un peu plus épargnées que les autres départemen­ts de la région, malgré une hausse des indicateur­s. Le ratio de patients Covid en réanimatio­n y est le plus faible (, % contre , % dans les HautesAlpe­s par exemple), le taux de positivité aussi (, % contre , % dans le ). Le taux d’incidence également (nombre de personnes positives pour   habitants) : , contre  dans le Vaucluse.

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