Centre de loisirs : quinze saisonniers ont été recrutés
Faute de personnel, la municipalité a dû embaucher des « extras » mais aussi faire un choix dans les inscrits à l’accueil du mercredi. Premier essai aujourd’hui
Improvisation. Cela va être le mot d’ordre, ce matin au niveau des centres de loisirs. En effet, face au manque de personnel municipal affecté aux écoles et au centre de loisirs, la municipalité a dû faire un choix. Comme l’avait annoncé la semaine dernière le maire Jean Leonetti : « Il est évident de donner la priorité au temps scolaire et aux cantines. » Ainsi, les activités périscolaires subissent un coup. Sur les quatorze centres de loisirs (1), seuls neufs restent donc ouverts ce matin afin de regrouper les enfants inscrits. Et sur les 1 400 inscrits habituellement, la municipalité ne peut en accueillir qu’un peu plus de 1 000. En quelques jours, familles, agents et élus ont dû trouver des solutions. « On est dans une situation extrêmement compliquée, reconnaît Yves Dahan, adjoint délégué à l’éducation. Nous sommes sur des prévisions qui sont compliquées à établir. Nous avons environ 200 personnes qui se sont désistées. Et en moyenne toute l’année, nous avons à chaque fois entre 20 et 25 % personnes inscrites qui sont absents. »
Adaptation
En additionnant les deux, la Ville espère rentrer ce matin dans ses comptes. « On était inquiet de pas réussir à le faire, mais au final, nous avons réussi à prendre quinze saisonniers de plus pour renforcer le service », rassure l’adjoint qui reconnaît : « La difficulté c’est que l’on sera qu’au dernier moment qui est malade ou non. Comme on ne peut savoir à l’avance qui vient ou non... C’est toujours du dernier moment. Quoiqu’il arrive tous les enfants seront encadrés comme il le faut. Aujourd’hui, ce sera pratiquement un test. Et dès le soir, on aura assez d’éléments pour réajuster le fonctionnement jusqu’à la fin de l’année. »
Une crise sanitaire qui demande énormément d’adaptation et d’organisation et ce, parfois, au détriment des enfants.
« Il est évident que dans ces conditions, on ne peut pas assurer le suivi du projet pédagogique avec l’éducation nationale tel qu’il était prévu. On se bat pour garder de l’animation. »