Les élus locaux en appellent à l’etat
Région et Métropole écrivent à la Commission et au ministère
Dès le octobre, au surlendemain de la tempête Alex, Christian Estrosi et Renaud Muselier écrivent à la présidente de la Commission européenne. Les présidents de la Métropole Nice Côte d’azur et de la région Sud lui demandent de « faciliter l’accès » au fameux fonds, invoquant « l’europe solidaire laquelle nous croyons ». Ursula van der Leyen accuse réception un mois plus tard, invitant
« les autorités françaises à prendre les mesures nécessaires pour mobiliser le Fonds ». C’est chose faite dès le octobre : Métropole et Région ont mis en copie de leur courrier le ministère des Affaires Étrangères. Le , le directeur général des services métropolitains saisit la préfecture des Alpes-maritimes et la préfecture de région. « Il nous apparaît fondamental que les autorités françaises s’engagent dans une discussion avec la
Commission européenne pour activer le Fonds de solidarité de l’union européenne. »
La Communauté d’agglo de la Riviera alerte Jean Castex
Le octobre, c’est Jean-claude Guibal qui alerte Jean Castex sur le sort des « villages encore isolés » de la Roya. Le président de la Communauté d’agglomération de la Riviera française écrit ainsi au Premier ministre :
« Les premières estimations financières évaluent à un milliard d’euros les dégâts pour la seule vallée de la Roya, et peuvent être plus que doublées en tenant compte des destructions constatées dans les autres vallées des Alpes-maritimes. Je précise que l’italie voisine a été également sévèrement frappée lors de cet épisode pluvieux. Au regard de ces montants financiers, il me paraît souhaitable que la France fasse appel à la solidarité européenne. »