Retrouvez la nouvelle attestation
Le chef des Patriotes a choisi Nice hier comme point de départ de la résistance contre la « restriction » des libertés. L’EX-FN a demandé la fin du port du masque obligatoire
Lors du premier confinement, Florian Philippot, le boss des Patriotes, le mouvement qu’il a créé en 2017 après son départ de ce qui s’appelait encore le FN, tirait à boulets rouges sur le gouvernement et demandait que le masque soit rendu obligatoire, même dans la rue !
C’est donc ce même Florian Philippot qui était à Nice, hier, sur la place du Palais de justice pour exiger, cette fois, « la fin du port du masque obligatoire ». Devant plus de 400 personnes, et à côté d’une pancarte « nous sommes l’extrême France », l’ancien bras droit de Marine Le Pen s’est élevé contre «les restrictions imposées par le virus ». « Stop à la dictature sanitaire », a-til lancé devant les manifestants, dont la grande majorité ne portait pas le masque.
« Traitements efficaces, mais pas assez rentables pour les labos »
L’ex-candidat aux Européennes a ensuite évoqué « les traitements efficaces, mais pas assez rentables pour les labos donc interdits en
France » .Une« première honteuse et scandaleuse dans notre pays », a-t-il encore hurlé au micro, sous les applaudissements.
Avant lui un porte-parole de L’UNI 06, syndicat étudiant tendance très à droite, avait attiré l’attention sur la précarité étudiante « financière et émotionnelle ». Puis, une « gilet jaune » de Cannes avait martelé « la crise n’est pas sanitaire mais politique ».
Un discours sur fond de complotisme assumé. En préambule de la manif, bonnet phrygien sur le crâne, une jeune femme, a lu le poème d’éluard Liberté, après avoir harangué la foule : « Le masque est néfaste pour la santé, enlevez tous le masque. »
Et sur la place du Palais de justice, les slogans allaient du « stop au génocide vaccinal » à « Covid, la grande arnaque », en passant par « Dites non au vaccin poison, sinon vous serez transformés en légumes »...
✓ La voiture d’un octogénaire a été flashée jeudi à km/h dans le Bas-rhin, son conducteur expliquant aux gendarmes «êtreenretardàson
rendez-vous de vaccination contre la Covid- ». L’infraction a eu lieu sur la route départementale , à Bischoffsheim. Les militaires ont contrôlé l’automobiliste de ans « à la vitesse de km/h, retenue km/h au lieu de km/h ».
« Son permis de conduire a été retenu sur-le-champ. Son véhicule a été immobilisé », ont indiqué les gendarmes sur leur page Facebook.