Eric Ciotti : « Un esprit d’unité »
« Je me félicite de ces investitures dans un esprit d’unité avec l’ensemble des sensibilités de la famille politique des Républicains des Alpes-maritimes (UDI et France Audacieuse, NDLR) » , a réagi Éric Ciotti, le patron de fédération LR azuréenne, chef d’orchestre de ses investitures.
Pour les quatre cantons encore à attribuer, le député des Alpes-maritimes espère « un vote aux alentours de la miavril ». Et d’expliquer : « Nous voulions clôturer ces investitures avec mon canton et celui de Charles-ange Ginésy ».
Pour Grasse 2 toujours en suspens, Éric Ciotti avoue : « On n’est pas complètement calés sur le dispositif, il y a encore des discussions entre Jérôme Viaud, Michèle Tabarot et moi ». Il en convient aussi, pour le canton de Nice 3, l’annulation des élections à Carros « est venue compliquer la donne ».
« Attitude digne »
Au sujet de sa fidèle alliée, Josy Piret qui n’aura plus l’investiture LR, il souffle: « J’ai beaucoup d’amitié pour elle, mais je lui avais dit clairement les choses lors des municipales. Si elle se présentait contre Louis Nègre, cela poserait problème aussi pour les départementales. »
En revanche, le boss des LR tient à saluer « l’attitude digne de Vanessa Siegel », l’élue d’opposition à La Gaude, sortante au Département, ex-binôme de Joseph Segura, le maire de Saintlaurent.
Candidate battue aux municipales contre Bruno Bettati, elle savait qu’elle ne serait pas réinvestie et en a pris acte (lire notre édition Métropole niçoise d’hier).
Sur le « dossier » Michelle Salucki, Éric Ciotti est moins à l’aise : « Lors du comité départemental, elle a tenu des propos très virulents, alors que Kevin Luciano a été très serein. »
Enfin, il y avait le cas de Nice 9, où Philippe Soussi, adjoint En Marche ! de Christian Estrosi a été réinvesti. «Ilne vous a pas échappé qu’il est France Audacieuse [Le mouvement créé par Estrosi, NDLR] », sourit le patron des Républicains.
« Je ne suis le candidat d’aucun parti politique, je suis le candidat de la majorité départementale depuis 2015 et municipale depuis 2008 sous une seule étiquette Nice-ensemble », renchérit, de son côté, l’intéressé. Philippe Soussi insiste : « Je revendique ma liberté politique, je ne veux pas m’enfermer dans une logique partisane. »
Quant à Christian Estrosi, pourtant bien présent lors des longues et nombreuses tractations qui se sont tenues en coulisses, Il a préféré ne pas commenter ces investitures : « Je ne m’exprime pas sur les sujets politiques tant que nous sommes mobilisés sur la crise sanitaire qui centralise toute mon attention. »