Le clocher de Maria Mater réparé à Roquefort-les-pins La colère des locataires de Lou Claou s’amplifie
52 locataires de Lou Claou Daou Flaquier sont à bout. Ils déplorent l’état de leur logement social, insalubre et vétuste.
La loi de 1905 relative à la séparation des églises et de l’état (modifiée et complétée par les lois du 2 janvier 1907 et du 13 avril 1908), a institué le principe de laïcité. Il existe une différenciation des édifices selon leur date de construction, notamment pour les édifices religieux construits avant 1905 (article 12 de la loi de 1905), la conservation et l’entretien de ces édifices appartient donc à la commune. C’est à ce titre que la commune est intervenue pour la réfection du clocher de la chapelle de Maria Mater. Ces travaux nécessaires à la conservation de l’édifice, visant à préserver la sécurité des visiteurs et des fidèles, concernent la toiture (reprise des tuiles, solins, noues et gouttières). Un volet d’étanchéité a été posé sur les descentes des eaux pluviales et les regards des eaux pluviales. Ce projet de réfection, d’un montant total de 18 726 euros, a fait l’objet d’une délibération du conseil municipal et sera assortie de subventions de la Casa de 1 560 euros ainsi que celle du Département de 3 745 euros.
Réfection du grand parking du stade
Les travaux de réaménagement du parking (sur 4 300 m2 soit 320 places) du stade municipal viennent de s’achever. Là encore, la commune est intervenue dans le cadre des investissements inscrits au budget 2020. L’ensemble des travaux s’élève à 137 785 euros, auquel vient en déduction une subvention cantonale de 41 277 euros. Désormais, les automobilistes pourront apprécier un confort de stationnement grâce aux matériaux utilisés.
Ils sont désespérés et fatigués de se battre, tel Don Quichotte, contre des moulins à vent. Ne sachant plus qui contacter pour essayer de trouver enfin une solution à leurs problèmes, les cinquante-deux locataires des logements sociaux « Lou Claou Daou Flaquier » ont décidé, par l’intermédiaire de Bernard Piras, leur référent, d’alerter la presse.
« Peut-être que cette action fera avancer les choses et que l’on aura enfin une réponse de la part du bailleur social « 3F » déclare Bernard Piras, qui a dressé une liste exhaustive de tous les problèmes auxquels ils doivent faire face. Un véritable cahier de doléances qui révèle la difficulté de vivre en des lieux se dégradant au fil du temps.
Obscurité et humidité latentes
Fissures dans certains appartements, problèmes d’humidité, fuites d’eau et absence de nettoyage dans les parties communes représentent le lot quotidien de ces résidents qui acquittent régulièrement leurs loyers. Une personne âgée s’est retrouvée sans eau courante durant des mois en raison d’un cumulus défaillant ! Quant au portail de la résidence, il est en panne depuis longtemps.
Et Bernard Piras de poursuivre : «Il existe des problèmes récurrents d’éclairage dans les parkings situés au soussol. Par temps d’orage, nous sommes plongés dans le noir. »
Salle de bains transformée en prison !
Derrière les bâtiments, certaines restanques s’effondrent. Le sol carrelé des appartements se disjoint. Dernièrement, un résident est resté prisonnier de sa salle de bains, car un carreau bloquait l’ouverture de la porte.
Toutes ces difficultés qui rendent la vie des habitants infernale ont été portées à la connaissance du bailleur. Cependant, à ce jour, rien n’est fait. Les résidents espèrent que, par voie de presse, une écoute et, peut-être, in fine, un retour positif leur sera formulé.