Leonetti : « Une période grise mais aussi lumineuse »
Qui d’autre ? À l’origine de la loi du avril , relative aux droits des malades et à la fin de vie – qui porte son nom et dont la loi Clayes-leonetti du février a pris le relais – le maire d’antibes, Jean Leonetti, a été nommé président d’honneur de
Jalmalv Alpes-maritimes.
Une association « en cohérence avec le développement des soins palliatifs, qui sont insuffisants et mal répartis dans ce pays, estime-t-il. Dans les Alpes-maritimes, nous avons une unité à Nice, une à Antibes. On voit qu’il y a encore beaucoup de besoins. » Un accompagnement de fin de vie qui reste « le parent pauvre de la médecine en général et du débat sociétal. Un débat binaire et partiel : êtes-vous pour ou contre l’euthanasie ? On ne demande jamais si l’accompagnement est, aujourd’hui, à la hauteur, en termes de dignité. »
Se désolant que « le gouvernement actuel n’ait pas fait grand-chose sur les soins palliatifs », il évoque « un devoir envers les individus. On a encore des joies et des bonheurs, même dans ces périodes d’angoisse et de douleur. J’ai constaté que, dans ces moments de fin de vie, certaines personnes peuvent, aussi, être rayonnantes. Avoir des messages positifs à passer à leurs proches, sur la vie, l’absence, le deuil. »
Ainsi, c’est tout naturellement qu’il a accepté la sollicitation de la toute nouvelle association [il a, d’ailleurs, participé à l’assemblée générale constitutive] :
« Heureusement qu’il y a des bénévoles qui s’engagent pour accompagner ceux qui arrivent dans cette période grise de la vie, mais aussi lumineuse. »