Trois exemples résumés en trois questions
Voici trois cas d’usage de l’intelligence artificielle à l’échelle de la commune d’antibes.
> Pourquoi modéliser le Fort Carré entièrement en D ?
Deux prix ont été remportés pour la modélisation D du Fort Carré. Un travail mené avec les élèves en BTS au lycée Léonard-de-vinci, qui a pour but d’obtenir les relevés topographiques mais également de suivre l’évolution du monument dans le temps. Avec un nouveau regard sur les dommages et l’impact de l’érosion, cela permet également d’alimenter les recherches scientifiques. Et, de facto, de mieux protéger le patrimoine puisque cette maquette numérique peut servir de support pour visualiser des futurs travaux de restauration.
> Fait-on des économies ?
Faire des économies : un des buts du développement de la Smart City, mais pas le seul et unique. C’est notamment le cas dans la gestion de l’eau. Saluée par deux prix internationaux en , l’analyse des flux de données d’antibes poursuit ce chemin. Après avoir récupéré les informations clés auprès du délégataire, la Ville les a croisées avec d’autres déjà en sa possession. Via l’historique des canalisations et leur entretien, la cartographie, les débits et températures du réseau ainsi qu’un suivi en temps réel des équipements, les équipes obtiennent une meilleure visibilité de l’eau potable. Le but ? Réduire les problématiques en les repérant plus rapidement, voire en les anticipant. Un gain de temps et donc d’argent.
> Quel est l’enjeu derrière la signature électronique ?
Également distingué par un label de bronze, le projet
« smart contracts » – contrats intelligents – vise à informatiser de A à Z ces démarches administratives. Boosté par la pandémie, le dispositif transforme ainsi le bon vieux contrat papier paraphé au stylo en code informatique, via une technologie de stockage sécurisée, la blockchain. L’intérêt ? Le suivi en temps réel de chaque contrat, à chaque étape de son exécution. Efficience et gain de temps.