« Pas de reconnaissance faciale dans la ville » « La technologie pour le citoyen »
Plus de caméras de vidéosurveillance zyeutent les rues d’antibes. Un réseau qui s’étend d’années en années et qui, en et , a été loué par différents prix internationaux et nationaux. S’agit-il de la reconnaissance faciale telle qu’expérimentée au Carnaval de Nice ?
« Non. Nous n’oeuvrons pas dans le but de développer une technologie invasive. De plus, la sécurisation des données incarne une importante partie de notre travail, indique la direction des systèmes d’information, en précisant : Notre cas d’usage reposait sur les véhicules qui stationnent près des écoles. Dans le but de repérer toute présence suspecte. »
Comment ça marche ? Tel un réseau neuronal, avec des filtres permettant « d’éliminer les faux positifs ».
Avec comme maître-mot « optimisation », la « ville intelligente » s’appuie sur deux axes que l’on pourrait vulgairement synthétiser comme interne et externe. Deux environnements distincts. L’un concerne l’efficience du fonctionnement de la collectivité en son sein, l’autre le grand public, en « mettant la technologie au service du citoyen ».
Dans ce deuxième cas, on retrouve notamment l’aide pour le commerce en ligne via la plateforme shopping ou encore la dématérialisation des procédures administratives. Des avancées qui vont de l’urbanisme – avec la cartographie 3D du PLU permettant une meilleure lisibilité – à la culture avec les visites numériques – comme celle de l’exposition Les Mythes s’affichent d’alain Biancheri où les Internautes ont pu flâner dans l’espace des Arcades à 360° sur leur écran.
Voir les places de parking en... temps réel !
Une extension de la réalité qui « passe également par un accompagnement de la population ». Puisque ces outils ne sont pas forcément instinctifs pour tout à chacun.
Et ne pensez pas qu’il s’agit uniquement d’épauler les plus âgés dans cet apprentissage : « La sensibilisation des plus jeunes aux pratiques du numérique est également en jeu. »
Les nouveautés auxquelles il faut s’attendre ? Multiples.
Et les idées ne manquent pas en cette période de crise sanitaire. Concernant la démocratie participative, les équipes ont comme pain sur la planche « une interface pour dialoguer, émettre des propositions, donner son avis ». Autre solution qui pourrait faire bien des heureux : la mise en place d’une application « permettant de voir en temps réel les places de stationnement disponi