Le procès de Nordahl Lelandais débute lundi
Il comparait pour le meurtre d’arthur Noyer, âgé de 23 ans, porté disparu en 2017. L’ancien militaire reconnaît l’avoir pris en stop, mais nie l’avoir tué.
Alors que le procès de Nordahl Lelandais pour le meurtre d’arthur Noyer commence lundi prochain à Chambéry, c’est un autre dossier qui fait l’actualité, toujours concernant l’ancien militaire. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble a en effet rejeté hier une requête en nullité d’une expertise psychiatrique de ce dernier dans le dossier du meurtre de la petite Maëlys, 8 ans, en 2017.
Trouble psychiatrique ?
Ce rapport s’intéresse aux penchants pédophiles de Nordahl Lelandais et avance notamment qu’il n’était pas atteint, au moment du meurtre de la fillette, d’un « trouble psychique ayant aboli ou même altéré son discernement ou le contrôle de ses actes ». Les deux experts cosaisis affirment également que l’ancien maître-chien présente un « état dangereux au sens psychiatrique » et que sa « personnalité antisociale », soumise à « des addictions » et à un « trouble du contrôle des impulsions sexuelles », se caractérise par une « propension au passage à l’acte agressif ». Car le 19 mars, le parquet de Grenoble avait requis le renvoi du trentenaire devant les assises de l’isère pour l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys lors d’un mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-beauvoisin.
Le ministère public a également requis le renvoi du Savoyard devant la juridiction iséroise pour des agressions sexuelles sur deux jeunes cousines et l’enregistrement d’images pédopornographiques.
Selon une source judiciaire, le procès du meurtrier présumé de Maëlys pourrait avoir lieu «au cours du premier trimestre 2022 ».