Nice-Matin (Cannes)

Un choc très bling-bling

PSG contre Manchester City, c’est le Qatar contre Abu Dhabi, Neymar contre De Bruyne, Pochettino contre Guardiola. Un sommet à gravir pour décrocher sa place en finale

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Sublimé par Kylian Mbappé, moins friable qu’avant, le Paris SG semble enfin habitué à l’air des sommets avant un vertigineu­x duel contre Manchester City ce soir (21h) en demi-finale aller de Ligue des champions, nouvel Everest à conquérir pour atteindre une deuxième finale d’affilée.

C’est le printemps, la superbe pelouse du Parc des Princes et les voyants sont parfaiteme­nt verts. Les blessés reviennent, le capitaine Marquinhos a repris l’entraîneme­nt, Marco Verratti est guéri d’un second Covid, Neymar est bien là et Mbappé marche sur l’eau, avec sept buts en six matches, dont trois doublés, le dernier à Metz (3-1), samedi. Sur le banc, Mauricio Pochettino diffuse un calme communicat­if, qui a aidé ses joueurs à franchir les obstacles Barcelone (4-1, 1-1) et Bayern Munich (3-2, 0-1) aux tours précédents.

Paris en pleine forme

Bref, le PSG est en pleine forme. Depuis près d’un mois, le seul match qu’il n’a pas gagné, le quart de finale retour contre Munich, est peut-être celui qui a rendu le club le plus heureux, puisqu’il valait le billet pour les demies.

Sinon, les Parisiens ont enchaîné les victoires en Ligue 1, pour se maintenir à la 2e place et poursuivre la course au titre avec Lille (1er) et Monaco (3e). Ils ont aussi réussi une promenade en Coupe de France contre Angers (5-0), pour ajouter à leur tableau de marche un autre dernier carré (demifinale le 12 mai à Montpellie­r).

City, défense quasi inviolable

Mais City aussi se présente sûr de ses forces et de son football et, comme Paris, ne jure que par la victoire en C1 après laquelle il court depuis des années.

Les choix de Guardiola, si souvent décriés dans ses rendez-vous européens ratés, seront scrutés. Ils devraient s’adapter un peu aux profils très véloces de l’attaque parisienne.

Mais avec une défense qui a gardé sa cage inviolée lors de 29 de ses 53 matches à ce jour, City a les arguments dans tous les secteurs pour croire en son rêve.

Avantage Guardiola

Ce rendez-vous avec l’histoire en est aussi un entre deux grands entraîneur­s, Pochettino et Guardiola.

L’argentin a déjà perdu une finale de C1, il y a peu, avec Tottenham (2-0 pour Liverpool en 2019), Guardiola l’a déjà gagnée mais il y a longtemps (2009 et 2011 avec le Barça).

‘‘Pep’’ mène nettement, 10 victoires à 3 en 18 confrontat­ions sur le banc, mais ‘‘Poche’’ en a remporté des cruciales, notamment un derby de Barcelone en Liga pour ses débuts de technicien à l’espanyol (2009), et le quart de finale de Ligue des champions 2019 entre Tottenham et City (1-0, 3-4).

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