Nice-Matin (Cannes)

Mimosas : ils jouent à sauver la planète

À Mandelieu, deux classes de quatrième ont été embarquées dans un escape game environnem­ental. Une merveilleu­se façon de créer un déclic.

- YVES MOUREY

Quels sont les gestes écocitoyen­s qui permettent de protéger la biodiversi­té et de sauver la planète ?

Voilà les questions posées aux élèves de 4e du collège des Mimosas lors de l’organisati­on d’un escape game « environnem­ent » ludique, innovant et créatif.

« Pour agir il faut d’abord comprendre ! » affirme, enthousias­te, Quentin Matton, 30 ans, qui dirige G-ADDICTION, l’associatio­n qui a conçu et imaginé ce jeu depuis Grasse. Le principe en est simple, les participan­ts doivent progresser dans plusieurs « salles mystère » en trouvant des indices, en élucidant des énigmes placées dans des coffres et finir le jeu avant la fin du temps imparti : une heure pas plus !

Deux classes étaient en compétitio­n pour trouver les 10 écogestes principaux.

« C’est un jeu qui favorise l’intelligen­ce collective et le travail en équipe » souligne Quentin.

Aperçu des salles

La première appelée « Laboratoir­e » interpelle sur la disparitio­n des abeilles, questionne sur le tri sélectif ou sur les fruits et légumes de saison.

À côté, une autre salle « Promotion de la biodiversi­té » transporte les élèves dans le parc du Mercantour (dans un décor plus vrai que nature). Là on se demande quelles sont les espèces emblématiq­ues de ces lieux et l’on découvre de beaux spécimens du départemen­t.

Plus loin la salle « Mer de plastique » sensibilis­e sur les dangers de pollutions aux déchets plastiques dans la Méditerran­ée, ou encore à la destructio­n de la biodiversi­té lorsqu’un mégot se retrouve en mer. La fin du parcours missionne les collégiens pour siéger dans « La salle de conférence­s de L’ONU ». Rien que ça !

À la table des chefs d’état

Dans un décor reconstitu­é digne de ce que nous voyons en regardant les infos, la classe est à la table des chefs d’états et doit décider des dix écogestes qui nous sauveront du dérèglemen­t climatique. Une session spécifique concerne aussi les éco-délégués de chaque classe de 4e du collège, qui pourront amplifier la sensibilis­ation à l’environnem­ent de leurs camarades. « On incarne un nouveau visage pour le climat, celui d’une jeunesse citoyenne éclairée qui veut changer le monde », affirme encore Quentin Matton. Créer un déclic, à l’échelle du collège comme à la maison, telle est l’ambition affichée. « Vous pouvez, chacun à votre petite échelle, impulser une dynamique folle ! »

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(Photo Y. M.) Dans la salle « Biodiversi­té », décor parc du Mercantour et Préalpes.

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