Nice-Matin (Cannes)

En terrasse et sous le barnum, chaud devant

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Il est mort de rire, le représenta­nt des commerçant­s non sédentaire­s, Daniel Laufer [ci-contre]. « Déconfiné ! » Mort de rire, sauf s’il s’agit de parler des aides de l’état qui, dit-il, se font attendre. Au contraire du soleil, de retour ces jours-ci, avec cette garantie, quasi, d’une saison estivale clémente, sinon torride. « On a tous envie de se promener, de respirer, de profiter. » Les marchés peuvent à nouveau créer l’animation. «Les gens retrouvent chez nous la sociabilis­ation dont ils ont manqué. On prend le temps de vivre, c’est du bonheur. »

Tous à la plage

René Colomban, au nom des quatorze plagistes de Nice, grosso modo trois mille couverts en baie des Anges, attend impatiemme­nt le couvre-feu de 23 heures, puis l’ouverture totale du service. Avec des plats d’été et des cocktails vedettes où trône en tête le spritz, suivi du mojito et de la spécialité maison, le Blue Beach. Côté terrasse, Serge Cannatella ne manque pas d’air. Près de cinq cent cinquante places au Grand Bleu, dans le Vieux-nice et près du Port. Temps chaud, service heureux. Mais trop chaud ne serait pas mieux. Les clients ont tendance à s’abriter et, pour le moment, l’intérieur est condamné. « S’il y a quinze jours de chaleur caniculair­e au coeur de l’été, ce n’est pas un drame. On mange moins, on boit beaucoup d’eau, mais cela ne dure pas. »

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