« On ne s’entendait pas »

Hugo Lloris (capitaine de la France) : «Il faut rester positif. Bien sûr, ce n’est pas ce qu’on était venu chercher. Dans ce genre de match, quand l’adversaire prend l’avantage, ça rend les choses compliquées. On est déçu, mais il faut se contenter de ce point et aller de l’avant. Prendre ce but avant la mi-temps n’a pas aidé. Il nous a manqué le dernier geste. On va bien se reposer pour se projeter sur le Portugal. »

Antoine Griezmann (attaquant de la France) : « On va dire qu’on avait perdu nos habitudes dans un stade plein. On ne s’entendait pas, il faisait super chaud… On se fait prendre sur un contre, on n’a pas su se trouver, on n’a pas su mettre nos occasions au fond en première mi-temps. Ça me rappelle la Coupe du monde où on avait souffert en phase de poules. Maintenant, il faut bien récupérer. »

Loïc Nego (milieu franco-hongrois de la Hongrie) : « On a travaillé dur après la défaite face aux Portugais (3-0). On a analysé, travaillé les détails, et on ressort du match content, même si, honnêtement, on a une petite frustration parce qu’on sentait que les trois points étaient à notre portée. Quand on regarde la physionomie du match, les Bleus ont eu beaucoup plus d’occasions que nous mais on s’est battus ensemble et le nul est mérité. » photo) et de Jérémy, le chef de la cafét’ à Nicematin, avec un soupçon de poils en plus sur le caillou (le gardien Peter Gulacsi, à droite) .Sur BEIN, on espère voir aussi un improbable genou à terre entre les hymnes et le coup d’envoi. Raté. La chaîne qatarie profite elle aussi du créneau pour faire rentrer l’oseille. On est donc passé sur la Une. Et on s’aperçoit qu’il fait vraiment très chaud à Budapest avec les gros plans sur les ultras hongrois qui ont tombé la chemise (en plus de quelques bières). Benzema manque une superbe occasion. « Giroud, il l’aurait pas ratée celle-là » entendon à la rédac’. L’éternel débat est relancé... L’attaque-défense de la e période assoupit l’assistance mais l’égalisation de Grizi est saluée, tout comme les parades de Gulacsi, le fameux portrait craché du boss de la Sodexo. « C’est la seule fois qu’il aura  étoiles », conclut un habitué du restaurant de l’entreprise. Ce dernier a préféré garder l’anonymat.