Rossi (Hongrie) : « On va passer un bon dimanche »
RECUEILLI PAR W. H. « Bravo votre entraînement quotidien de 60 minutes est terminé ». Une éternité que notre téléphone n’avait pas félicité notre activité sportive. Faut dire que depuis le premier confinement, elle se résumait à une succession de levers de coude. Mais l’agence de voyages du canard et L’UEFA avaient décidé de nous remettre dans le droit chemin à Budapest. La première a réservé un hôtel fermé pour notre arrivée dans la capitale hongroise à 21 heures la veille du match... Booking et nos petites pattes nous ont donc porté à destination 2 kilomètres plus loin et une grosse demi-heure plus tard. Hier, L’UEFA a rajouté une couche avec un centre d’accréditation placé à plus d’un kilomètre de l’entrée médias du stade. Sous 32 degrés, on peut vous dire que les poches d’eau froide distribuées par les bénévoles de L’UEFA nous ont évité la surchauffe. Puis, la récompense est tombée au bout de l’effort : la Puskas Arena est un bijou, bruyant et coloré par près de 50 000 Hongrois et plus de 5 500 Français survoltés. Des drapeaux, des chants, des sifflets... Une éternité qu’on n’avait plus vu le foot en folie. Budapest et l’euro nous ont offert un retour aux sources revigorant finalement. Qu’on a fêté avec quelques bières hier soir. Histoire de ne pas perdre les vieilles habitudes non plus.
Marco Rossi, sélectionneur de la Hongrie :
« En toute sincérité, je pensais que ce résultat était davantage faisable contre le Portugal plutôt que contre la France. C’est une équipe renversante et pour
être tout à fait franc, on a passé quelques jours difficiles sur le plan mental après le Portugal. Je n’étais pas sûr que nous pouvions réaliser cette performance aujourd’hui. Les gars peuvent être satisfaits d’eux.
Ils ont donné un spectacle fou aux fans, de la tension, des émotions, c’était exceptionnel. On va passer un bon dimanche. »
W.H. Groupe