L’incendiaire de la Frayère condamnée P 12
Identifiée par les caméras de vidéosurveillance, une jeune fille ayant participé aux violences urbaines dans la cité de la Frayère en mai, a été condamnée à six mois de prison.
Des containers à ordures incendiés et déposés au beau milieu de la chaussée sur l’avenue des Buissons-ardents, en un étrange de chemin de feu. C’était le spectacle surréaliste offert par le quartier de la Frayère à Cannes dans la nuit du 9 au 10 mai dernier, à la suite de plusieurs saisies de stupéfiants et de l’interpellation d’un dealer présumé. Des incidents urbains qui s’étaient également soldés par la dégradation du poste de police municipale, dont la façade avait reçu l’un de ces containers enflammés, situé au coeur même de la cité. Tout un symbole du défi à l’autorité et aux forces de l’ordre, exécuté par des jeunes encagoulés.
Le maire se félicite de cette condamnation
Grâce aux caméras de vidéosurveillance de la Ville, une jeune fille, déjà bien connue des services de police, a pu être identifiée parmi les participants à ces exactions.
Après interpellation, cette dernière vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de Grasse. Une audience pour laquelle la Ville de Cannes s’était portée partie civile. À l’issue de l’audience, elle a été condamnée à six mois de détention avec mandat de dépôt à la barre, ainsi qu’à verser les sommes de 15 500 euros pour préjudices matériels, 1 000 euros pour préjudice moral, et 1 000 euros de frais irrépétibles. « La Mairie de Cannes se réjouit de la condamnation rapide et effective de cet individu qui a pris part activement aux actes incendiaires de début mai, dégradé l’espace public et troublé la tranquillité des riverains. Je félicite les agents qui l’ont identifié et salue le bon suivi policier et judiciaire qui a permis cette interpellation puis cette condamnation concrète, indique le maire de Cannes David Lisnard.
La Municipalité ne se laissera pas impressionner et continue son travail méthodique pour contribuer au bon ordre public, retrouver les auteurs de dégradations et les condamner à payer les réparations, dans ce secteur comme dans tous les autres quartiers de la commune. »