Nice-Matin (Cannes)

Gestion de crise

- VINCENT MENICHINI

Après Budapest, on a découvert Bucarest, ses grandes artères, sa vieille ville, ses ruelles animées, ses charmants habitants et sa touffeur estivale, bien entendu. Cette dernière ne nous quitte pas depuis le début de l’euro, mais elle n’est pas la seule. Car on a bien sûr retrouvé notre ami Clément d’antibes en Roumanie, qui n’a donc jamais arrêté de suivre les Bleus aux quatre coins de l’europe, malgré toutes les contrainte­s liées au Covid. Le coq n’est plus là, au poulailler pour l’éternité, mais la flamme, elle, demeure. Clément ne lâche rien, nous apprécie, nous ordonne gentiment de le mettre en photo dans le journal, nous demande un code wifi ou de lui enregistre­r ses passages successifs à la télévision. Pour finir, on a posé avec lui et l’ami Fabrice de La Provence, qui suit L’OM peuchère. A part ça, on a dû gérer à 2094 km de Nice l’enlèvement par la police de la voiture de notre chère et tendre. Un drame absolu, merci Cricri ! Léa, ma fille, bientôt 6 mois, a donc eu le privilège de visiter cette bonne vieille fourrière. Le sourire en bandoulièr­e, malgré la détresse de sa mère, qui s’en est remise dans la soirée.

Nous, à 21h30 à Bucarest, ce dossier entériné, on imaginait, déjà, le France - Espagne à Saint-pétersbour­g. Un retour en Russie, trois ans après, sous le signe du variant Delta, qui fait des ravages là-bas. Mais, bon, L’UEFA n’a rien trouvé de mieux que de maintenir le quart dans une ville où le nombre de morts est exponentie­l chaque jour. Un vrai drame, ça !

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