Nice-Matin (Cannes)

Deschamps : « Il faut l’accepter... »

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Didier Deschamps, sélectionn­eur de l’équipe de France, au micro de TF : « Vous imaginez la tristesse que l’on peut ressentir avec ce scénario un peu fou. On a été au bout de nos forces, on avait fait ce qu’il fallait pour mener - puis on a été gagné par un peu de fébrilité, alors qu’on n’en a pas l’habitude... Aux penalties, c’est toujours cruel pour une équipe, on n’est pas habitués à ça mais il faut l’accepter.

Les discussion­s dans le vestiaire ont été importante­s. On ne méritait sans doute pas plus, c’est ça le football.

J’assume mes responsabi­lités. Il n’y a pas de soucis. Quand ça gagne, le mérite revient avant tout aux joueurs, quand ça perd c’est la faute du sélectionn­eur. Aujourd’hui, je suis triste comme l’ensemble du groupe mais il faut l’accepter. (Son avenir ?) Là n’est pas la question. Aujourd’hui, je suis triste.

Kylian Mbappé (qui a raté le dernier penalty des Français) est profondéme­nt triste comme l’ensemble des joueurs.

Mais personne ne peut lui en valoir à partir du moment où il prend la responsabi­lité de tirer en cinquième. »

Hugo Lloris, capitaine de l’équipe de France, au micro de TF :

« C’est douloureux de se faire éliminer ainsi, encore plus sur une séance de tirs au but. C’est de la loterie... Le regret c’est qu’en menant -, on n’a pas été capables de fermer la boutique, entre guillemets, comme on le faisait les dernières années... Ce troisième but de l’égalisatio­n à la e minute nous fait mal.

On est allés au bout du bout, on ne pourra pas nous reprocher notre générosité. Il faut reconnaîtr­e que les Suisses ont eu du répondant.

On ne va pas se chercher d’excuses et se cacher derrière la chaleur. On est champions du monde en titre, forcément, se faire sortir en huitièmes de finale, ce n’est pas bon. Tout le monde attendait plus, nous les premiers. Il faudra digérer cette déception. »

Raphaël Varane (défenseur des Bleus) au micro de TF :

« C’est évidemment une énorme déception. On a été à réaction ce soir, on a manqué notre première mi-temps ce soir. Il nous a manqué de tout. Et sur cette deuxième mi-temps, on réussit à réagir. Et ensuite, on a laissé trop d’espaces et donc ils sont revenus dans le match alors qu’on avait deux buts d’avance. On a mal géré les temps forts et les temps faibles.

(La première période particuliè­rement faible) Oui, on en a parlé dans le vestiaire. Il y avait beaucoup de frustratio­n par rapport à ce qu’on voulait faire et ce qu’on était en train de faire. Il y a eu du positif en deuxième mi-temps mais ça n’a pas suffi. Les tirs au but, c’est la loterie. On aurait même pu marquer en prolongati­on, on a eu les occasions. On a un bon groupe, il y a une bonne mentalité. On va analyser, garder la tête haute. Il faut garder la tête à nos prochains objectifs. Malheureus­ement l’euro s’arrête pour nous. A chaud, c’est compliqué, c’est un moment difficile.» « C’était une soirée de football incroyable, nous avons fait preuve d’une grosse mentalité, de coeur. Remonter deux buts contre les champions du monde, dans une phase où on est un peu down, c’est... Je suis incroyable­ment fier de cette équipe. A -, personne ne croyait plus à nous, mais avant le match on s’était dit : quoi qu’il arrive, quel que soit le scénario, on va jusqu’au bout, jusqu’au bout.

Quart de finale : c’est l’histoire.

On voulait absolument le faire, on en est très fiers ! »

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(Photos EPA) Didier Deschamps a assumé ses responsabi­lités après la déroute : il veut capitalise­r sur les liens créés depuis . Sommer, lui, exulte et profite !
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Yann Sommer, gardien de but de l’équipe de Suisse :
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Petkovic, le sélectionn­eur suisse et Xhaka.
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