Nice-Matin (Cannes)

Nice-dubaï : quatre vols par semaine dès vendredi

La compagnie Emirates Airlines reprend ses liaisons Nice-dubaï à compter du 2 juillet. Avec quatre vols hebdomadai­res sur Boeing A-777. Soit 350 places, sans compter le fret.

- PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCK LECLERC fleclerc@nicematin.fr

C’est un signe éminemment positif. Accompagna­nt ce qui ressemble fort à une sortie de crise. Emirates relance son trafic entre Nice et Dubaï et rétablit dès juillet la majeure partie de son réseau dans le monde. Plan de vol avec Cédric Renard, le patron pour la France.

Ce vendredi, Emirates prend son envol au départ de Nice. Dans quelles conditions ?

Nous reprenons effectivem­ent nos vols entre Nice et Dubaï le  juillet, au rythme de quatre rotations hebdomadai­res le lundi, le mercredi, le vendredi et le dimanche. Avec un avion long-courrier, un grosporteu­r, le Boeing . Nous sommes évidemment ravis pour nos clients de la région Nice-côte d’azur comme pour nos clients du Golfe.

Exit l’a ?

Nous opérions avant la crise un vol quotidien sur A. Au regard de la situation, nous abordons les choses de façon séquencée et rationnell­e, en adéquation avec un monde qui rouvre progressiv­ement. Le « triple  » est un avion moderne et confortabl­e. Totalement adapté au trafic longcourri­er, mais également très intéressan­t pour le cargo. Et Nice représente  % de notre activité fret, soit   tonnes par an. Principale­ment des produits et articles d’actualité, liés à la pandémie, mais aussi des parfums et huiles essentiell­es. Ce qui me permet de rappeler qu’au mois d’avril, l’année dernière, à la demande de la ville de Nice, nous avions affrété un avion toutcharte­r pour acheminer des équipement­s de protection contre la Covid, en particulie­r des masques. Ce qui montre, encore une fois, combien le cargo est essentiel et à quel point la présence d’emirates compte, depuis tant d’années, puisque nous sommes ici depuis . Nice est une destinatio­n en soi, ainsi qu’un point d’entrée vers d’autres pays européens, dont l’espagne.

Côté passagers, combien de sièges et à quel prix ?

Le Boeing  est équipé de trois cabines pour  sièges.  en première,  en business et  en classe économique. Nous avons le plaisir de lancer des offres commercial­es au départ de

Nice, dont un tarif d’appel : à partir de  euros en éco. C’est un message positif, à la hauteur de la reprise de nos vols, pour encourager tous nos voyageurs à retrouver le goût du voyage. Nous avons une clientèle d’affaires, mais Dubaï est aussi une destinatio­n de loisirs qui va s’intensifie­r avec l’exposition universell­e, d’octobre  à mars . J’ajoute que la Thaïlande, et notamment Phuket, ainsi que la

Tanzanie avec Zanzibar, ou encore l’océan Indien avec l’île Maurice, dans des conditions un peu contraigna­ntes en juillet mais qui s’assoupliro­nt dès octobre, sont des éléments importants pour la Côte d’azur. Au total, nous opérons dès cet été  destinatio­ns pour nos passagers et  pour l’activité cargo. Avec de nouvelles lignes au fur et à mesure de ce que permettra la pandémie, dont un vol direct Dubaïmiami, parmi une douzaine d’escales aux États-unis.

Ce qui vous permet de repartir, c’est l’assoupliss­ement des conditions d’entrée ?

Absolument. Depuis le  juin, au départ de la France, un grand nombre de pays, dont les Émirats arabes unis, sont classés en orange. Ce qui signifie que l’on peut s’y rendre sans motif impérieux, à condition d’être vacciné. Quelqu’un qui a complété son cycle vaccinal peut donc voyager à Dubaï et revenir sans quarantain­e, sous réserve de présenter un test PCR négatif de moins de  heures, ou un test antigéniqu­e négatif de moins de  heures. Les enfants, même s’ils n’ont reçu aucune injection, peuvent voyager avec des majeurs vaccinés.

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Le souhait de voyager est là, l’envie d’immatériel aussi ”

La Covid : un coup d’arrêt terrible. Votre groupe a perdu  milliards de dollars en -. Pour la première fois dans le rouge depuis sa création…

Le modèle d’emirates fonctionne depuis trentecinq ans, avec une politique de développem­ent efficace. Et une qualité de service qui continue de progresser. Nous subissons la crise, comme tant d’autres, mais notre compagnie est un acteur global, solide, qui veut voir l’avenir de façon optimiste. En octobre ou en décembre, nos vols au départ de Paris étaient complets. Le souhait de voyager est là, l’envie d’immatériel aussi, encore plus intensémen­t qu’avant. Nous sommes confiants. Je crois que la région de Nice attendait le retour d’emirates. C’est un plaisir immense, nous recevons énormément de messages d’accompagne­ment. Nous sommes ravis à l’idée de reprendre nos liaisons. De la part des pays du Golfe, la demande est également très forte. L’aura, la visibilité de votre magnifique région sont connues internatio­nalement et font de la Côte d’azur, pour nous, une destinatio­n privilégié­e.

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(Photo Emirates) Les liaisons avec la capitale des Émirats arabes unis se feront le lundi, le mercredi, le vendredi et le dimanche.
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(Photo Olivier Rimbon Foeller) Cédric Renard, directeur général France : « La reprise de la ligne Nice-dubaï était très attendue ».

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