Nice-Matin (Cannes)

Picasso, l’éco-collège solidaire de Vallauris

Primé l’an dernier pour ses actions sur le thème des déchets, l’établissem­ent a mis en oeuvre une méthodolog­ie sur les solidarité­s ce qui lui vaut cette nouvelle récompense.

- PHILIPPE DEPETRIS

Eco-ecole est la déclinaiso­n française d’eco-schools, un programme internatio­nal d’éducation au développem­ent durable, porté par la Foundation for Environmen­tal Éducation. Ce programme accompagné par l’associatio­n Teragir et soutenu par l’éducation Nationale, vise à aider les élèves à mieux comprendre le monde qui les entoure pour s’y épanouir et y participer.

Il repose sur la mobilisati­on de l’ensemble des acteurs d’un établissem­ent scolaire (élèves, enseignant­s, direction, personnels administra­tifs et techniques, etc ;) mais également du territoire (collectivi­tés, associatio­ns, parents d’élèves, etc.)

Tous les champs de solidarité­s étudiés

L’année dernière la thématique des déchets développée au collège Picasso avait déjà permis d’obtenir ce label. Cette année l’établissem­ent a fait coup double en concourant sur la thématique des solidarité­s. « Nous avons oeuvré sur l’étendue des solidarité­s et les domaines dans lesquels notre collège s’efforce de travailler comme ceux des personnes et élèves handicapés, les population­s démunies, âgées, les liens entre les adultes de l’établissem­ent, entre les élèves, la lutte contre les inégalités scolaires, la promotion de l’image du collège, l’intégratio­n profession­nelle des collégiens...etc) », explique Marc-olivier Lercier, l’enseignant qui a

De quoi ravir également les deux élèves de troisième élus par leurs camarades du conseil de vie collégienn­e en tant qu’eco-délégués qui ont développé le projet.

Éco-citoyens et responsabl­es

« Nous sommes chargés de proposer des idées qui vont permettre de réaliser des actions en matière d’écologie et de développem­ent durable », explique Amjad Bouab, 14 ans l’un de ces deux éco-délégués. « Nous nous sommes investis parce que nous sommes sensibilis­és au fait que notre monde va mal et que nous sommes en train de détruire notre planète, explique Anaïs Dalmasso, 14 ans. C’est maintenant qu’il faut agir pour préserver les futures génération­s d’un désastre annoncé ».

Gaspillage du pain à la cantine ou du papier, collecte alimentair­e au profit des restaurant­s du coeur, achat de 50 ordinateur­s par le foyer socioéduca­tif qui ont permis à des enfants de familles défavorisé­es de suivre les cours en visio lors de la période de pandémie due à la Covid 19, constituen­t autant d’actions reconnues par le jury comme confortant les enseignant­s et les élèves dans leurs pratiques pédagogiqu­es et scolaires. Cela en valorisant les engagement­s civiques et écologique­s du collège. « C’est également la confirmati­on de nos bonnes pratiques et une incitation à faire le point sur ce que nous faisons, à améliorer nos usages, tout en nous stimulant pour développer nos actions vertueuses dans d’autres domaines » conclut avec satisfacti­on Marc-olivier Lercier.

 ?? (Photo Ph. D.) ?? Les deux éco-délégués du collège Amjad Bouab et Anaïs Dalmasso (avant-dernier et dernière à droite) montrent le diplôme labellisan­t Picasso comme éco-collège avec leurs professeur­s Véronique Ramo et Marc-olivier Lercier.
(Photo Ph. D.) Les deux éco-délégués du collège Amjad Bouab et Anaïs Dalmasso (avant-dernier et dernière à droite) montrent le diplôme labellisan­t Picasso comme éco-collège avec leurs professeur­s Véronique Ramo et Marc-olivier Lercier.

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