Alimentation positive : défi réussi pour les familles
Plus de bio et de produits locaux, budget stable : treize foyers ont relevé haut la main le « défi Famille à alimentation positive » organisé par la MEAD.
Après plusieurs mois de travail, les familles à alimentation positive ont eu droit à un petit bilan et des récompenses, samedi, à la Maison d’éducation à l’alimentation durable. Malgré le confinement, les participants ont réussi à partager une quinzaine de moments partagés : visites, atelier jardinage, cuisine, diététique, anti-gaspi, zéro-déchet...
Objectifs atteints
Des animations qui ont emporté un grand succès auprès des familles, en particulier la visite du potager du couple Damiano. Chargée de mission à la MEAD, Anaïs Trideau, a dressé un bilan très positif de l’opération. « Tous les participants ont consommé plus de légumes, légumineuses, produits bruts et locaux », annonçait-elle. L’équipe gagnante a augmenté de 25 % ses achats de produits bios tout en faisant baisser de 0,81 euro le prix par repas. Le défi a apporté de nombreux bénéfices selon les participants : envie de cuisiner, découverte et diversification des lieux d’achats, lien social, budget stable, moins de gaspillage, plus d’achats en vrac et frais, plus de protéines végétales, et beaucoup de partage et de convivialité. « Cela a beaucoup changé mes habitudes, soulignait une participante. On a retrouvé les produits locaux. Je n’achète plus les goûters industriels. Je fais des gâteaux pour les enfants. C’est un travail au quotidien. On va aller encore plus loin. » Une alimentation exemplaire pour une meilleure qualité de vie : « Lorsqu’on voit les enfants heureux de bénéficier d’une telle alimentation à l’école, c’est important d’essaimer cet exemple, précisait l’adjoint à l’urbanisme Daniel Le Blay. La mise en place de l’alimentation bio dans les écoles mouansoises a été possible grâce à 20 % d’économies sur le gaspillage alimentaire. Les comportements d’achat ont même une incidence sur les agriculteurs. Yann Vidal, par exemple, envisage d’étendre sa production bio sur 2 hectares de plus à Mouans-sartoux. »