Pour la municipalité, il ne faut pas « s’attarder sur les faux problèmes »
L’association n’est pas contre le projet de la SNCF. Elle n’approuve simplement pas la direction que prend ce dernier.
Du côté de la Ville, Thomas Onzon, le directeur général des services techniques explique que les choses sont claires : « La volonté du ministère des Transports est d’augmenter le nombre de trains. Le projet se fera, il est d’intérêt presque national. Notre rôle est de l’accompagner pour qu’il se fasse dans les meilleures conditions et de minimiser les nuisances pour les riverains. Certainement pas de s’attarder sur les faux problèmes. »
« J’ai entendu beaucoup de choses qui méritent d’être clarifiées, poursuit-il. Par exemple, la directrice de la clinique du Méridien était persuadée que son établissement allait fermer du fait des travaux ferroviaires. Il n’en a jamais été question. La SNCF va prendre le terrain de la Ville qui lui sert de parking pendant les 42 mois du chantier. D’accord, ça ne va pas être indolore mais il y aura moyen de recréer du stationnement pas loin. »
« Ce sont eux qui verront passer le moins de trains »
Sur la plus ou moins-value foncière, Thomas Onzon tranche : « Pour les riverains concernés, 40 % des trains seront dans le tunnel. De la Bocca jusqu’à Vintimille,
ce sont eux qui verront passer le moins de trains sous leurs fenêtres. Le SID insiste beaucoup sur les nuisances. Les riverains seront gênés par celle du chantier mais pas par celle d’exploitation. »
Sur les inondations, il y a des points de blocages qui contraignent les ingénieurs et l’aménagement : passer au-dessus du vallon du Devens, au-dessus du passage Leader et en dessous du passage du Font de Veyre. Pour ce dernier point, selon Thomas Onzon, «ce n’est pas parce qu’il y a un tunnel que ça va causer le débordement du vallon. Plus haut, il y a des goulots d’étranglement, le problème à traiter est là, ce n’est pas le tunnel en bas qui fera déborder en haut. Pendant qu’on s’attarde sur ça, la SNCF perd du temps à nous répondre pour agrandir la couverture sonore par exemple. C’est en l’accompagnant au mieux qu’on pourra obtenir le maximum. Cela se traduit en termes financiers. Dans la construction, les tunnels sont étanches avec des pompes pour faire ressortir l’eau. S’il devait y avoir de l’eau dans ce tunnel, c’est que l’événement aura été vraiment dramatique. »