Devenir micro-entrepreneur
La micro-entreprise permet de devenir micro-entrepreneur. Ce statut à part entière offre l’avantage d’un régime social et fiscal simplifié
Vous souhaitez créer une entreprise et devenir votre propre patron ? Et si vous optiez pour une micro-entreprise. Elle permet de bénéficier du statut de micro-entrepreneur. Un régime qui offre de nombreux avantages mais qui nécessite de respecter certaines conditions pour en bénéficier. Zoom.
Cumulable avec une autre activité
Il faut tout d’abord savoir que quelle que soit l’activité que vous choisissez d’exercer en tant que micro-entrepreneur, vous pourrez la cumuler si vous le souhaitez avec un statut de salarié, de demandeur d’emploi, de fonctionnaire, d’agriculteur, de retraité mais encore d’étudiant. Nul besoin donc de démissionner pour se lancer !
Ainsi l’activité du micro-entrepreneur peut être commerciale, artisanale ou libérale indépendante. Mais attention pour certains secteurs d’activité, comme le bâtiment, l’automobile, ou encore la coiffure, il vous faudra justifier d’une qualification ou d’une expérience, au moment de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au Répertoire des Métiers (RM) pour les artisans.
Il est d’ailleurs à noter qu’il n’est pas possible d’exercer certaines activités sous le régime de la micro-entreprise, c’est par exemple le cas des activités relevant de la TVA immobilière (lotisseurs, agents immobiliers, etc.) mais encore de location de matériels et de biens de consommation durable.
Régime social et fiscal simplifié
Cette activité devra, en outre, être exercée sous forme d’entreprise individuelle et relever pour l’assurance vieillesse de la Sécurité sociale des Indépendants (ex-régime social des Indépendants).
Attention également au chiffre d’affaires qui est plafonné pour une entreprise individuelle. Il ne doit pas excéder un seuil de 70 000 ou 170 000 euros selon l’activité.
Enfin, le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime social simplifié. Les cotisations sociales sont calculées sur la base d’un taux de prélèvement forfaitaire appliqué sur le chiffre d’affaires brut, et non sur le bénéfice réalisé. Et pour ce qui est du régime fiscal, deux possibilités pour l’auto-entrepreneur : le régime micro-fiscal ou le régime
micro-fiscal simplifié, appelé également prélèvement forfaitaire libératoire. Ces deux régimes imposent les mêmes taxes aux microentrepreneurs, seuls les
moyens de s’en acquitter différent.
Maintenant que savez tout, il ne vous reste plus qu’à déclarer votre début d’activité !