À Biot, 26 logements sociaux vont bientôt voir le jour
La Ville a octroyé une subvention au bailleur social, qui avait acquis un permis de construire au niveau du chemin des Prés sous l’ancienne mandature. Le chantier doit commencer fin 2021.
C’était la bonne nouvelle du dernier conseil municipal pour l’équipe de l’ancienne municipalité, aujourd’hui dans l’opposition : après avoir stoppé plusieurs projets immobiliers lancés lors de la mandature de Guilaine Debras et, par conséquent, la construction de quelques dizaines de logements sociaux, le maire, Jean-pierre Dermit, a fait voter une subvention (1) qui sera allouée au bailleur social Logis familial-1001 vies habitat dans le but de bâtir, à partir de la fin de l’année, une résidence comprenant 26 logements sociaux au niveau du chemin des Prés. Un projet, lui aussi, prévu au départ par l’ancien maire.
« À peine une centaine de demandes »
Ce que n’a pas manqué de souligner Hervé Malherbe, élu minoritaire. « Élaboré par l’ancienne municipalité, il s’agit, à peu près, du seul projet que vous n’ayez pas annulé. Nous nous en réjouissons car c’est important, vous l’avez compris, concernant les conséquences des pénalités liées à la loi SRU. » L’actuel maire de Biot préférait, ensuite, préciser qu’il n’avait pas vraiment le choix, même s’il reconnaît la nécessité de construire des logements sociaux. « On savait qu’il ne pouvait pas être arrêté car le terrain appartenait au bailleur social fin 2019. Ce n’était pas le cas sur les autres programmes prévus que nous avons arrêtés. Il faut du logement social. Ce qui me dérange, c’est que l’on va encore imperméabiliser des sols dans une zone fragile. » Nicolle Pradelli, conseillère municipale déléguée notamment aux affaires sociales, a ainsi rappelé que « Biot n’a pas vocation à accueillir de grands ensembles. Ce projet correspond très bien à la demande. À Biot, nous avons à peine une centaine de demandes. Ça ne couvrira pas tous les besoins, mais il y a de toute manière toujours des demandes. »
Passée cette légère contradiction concernant la demande
biotoise en matière de logements sociaux, Gérard Petit, conseiller municipal délégué à l’urbanisme et en charge de cette délibération, a abondé dans le sens de sa consoeur, rappelant que seuls quarante demandeurs de logements sociaux étaient éligibles. Et que 12 des 26 logements sociaux seraient directement attribuables
par la commune. À dessein, donc, de 25 % de la demande biotoise jugée éligible par les élus de la majorité.
La délibération a été votée à l’unanimité. 1. La subvention s’élève à 491 000 euros, soit environ 9 % du coût total de l’opération, qui s’élève, elle, à 5,25 millions d’euros.