Nice-Matin (Cannes)

« APPRÉCIER LE BÉNÉFICE-RISQUE »

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Le premier dossier dont Me Étienne Boittin fut saisi était celui d’un étudiant en médecine, décédé à l’âge de 24 ans, le 18 mars à Nantes, dix jours après avoir été vacciné avec Astrazenec­a. Il a succombé à une thrombose au niveau abdominal.

Dans ce dossier, « il y a une hypothèse forte d’un lien de causalité entre l’injection du vaccin et le décès, souligne l’avocat. Ce jeune homme ne souffrait d’aucune pathologie. »

Si la plupart des dossiers qu’il suit concernent une vaccinatio­n Astrazenec­a, il y a aussi quelques cas avec les vaccins Pfizer et Moderna.

Me Étienne Boittin représente également la famille d’une assistante sociale décédée à l’âge de 38 ans, ainsi que les proches d’un Parisien de 39 ans.

Débat sur la vaccinatio­n obligatoir­e

Alors que l’éventualit­é d’une vaccinatio­n obligatoir­e pour tous les soignants devient de plus en plus probable, ces doutes rappellent que le bénéfice-risque des vaccins n’est pas équivalent à tous les âges.

« Les autorités ne tiennent pas compte du facteur d’âge dans l’appréciati­on du bénéfice-risque. Elles se prononcent de façon générale, observe l’avocat. Or, le bénéfice individuel peut être moindre que le bénéfice collectif. Il y a un problème avec l’informatio­n du public et c’est quelque chose qui ne peut que tracasser l’avocat que je suis. »

Puisque le vaccin protège des formes graves de Covid, « pourquoi l’imposer à des personnes qui ne risquent pas, ou très peu, d’être concernées par ces formes graves ».

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