Des espoirs pour l’arrière-saison
Même si ce n’est que le début du mois de juillet, les professionnels gardent un regard tourné vers l’horizon. Aussi visible qu’il puisse être par ces temps troublés... Et ils s’accordent sur un point : l’arrière-saison semble déjà séduire une bonne partie des visiteurs. En témoigne notamment Philippe Perd, directeur général de l’hôtel du Cap-eden-roc : « Nous allons avoir un beau mois de septembre qui dépasse déjà de dix points celui de 2019 qui était historique ! » Des réservations qui se déclinent jusqu’à la fermeture du palace antibois, le 16 octobre : « Je pense que l’on retrouve ici la clientèle qui habituellement se portait sur avril et mai. » Une lueur d’espoir où l’incertitude ne manque pas de se faire une place au soleil...
D’autant plus que, comme le rappelle Philippe Baute : « Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers. » Directeur
de l’office du tourisme d’antibes-juan-les-pins, il insiste : « Nous sommes en concurrence avec le monde entier. »
Marquer les esprits et... y rester
Le challenge est donc là : marquer les esprits. Et surtout y rester. Pour ce faire, et depuis la saison 2020, les offices mais aussi le comité régional du tourisme occupent le terrain. L’idée ? Créer du lien, rappeler l’identité des lieux et son attractivité. Cela notamment à travers des campagnes de publicités nationales - aussi bien sur les réseaux sociaux qu’à travers la bonne vieille méthode de l’affichage dans l’espace public ou les transports en commun - ainsi que des publications dans des titres de presse hebdomadaires ou mensuels. Les zones cibles ? « Rhône-alpes, toujours. Bien évidemment Paris et la région parisienne. Mais également Le Nord-pasde-calais et le Grand-est. » Une nouvelle clientèle qui passe les portes de l’hôtel du Cap-eden-roc cet été. « Habituellement, la clientèle française est une part de marché située entre 8 et 10 % chez nous. Mais durant cette saison on devrait à nouveau passer la barre des 15 % », précise Philippe Perd, directeur général du palace qui, par la même occasion, voit le carnet de réservations du restaurant fraîchement étoilé Lou Roc se noircir de beaux souvenirs en perspective : « Nous avons une belle pression de la clientèle extérieure qui n’a pu découvrir l’établissement l’été dernier. » De belles découvertes qui se réalisent également en chambre, en villa et en suites puisque le directeur l’annonce : « Nous nous rapprochons de notre niveau d’activité de juilletaoût 2019. Ce qui est extraordinaire. » Voilà enfin une bonne nouvelle.