Menton et le SMUC dos à dos Cagnes/le Cros démarre fort
MENTON - SMUC :
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A Menton, stade Lucienrhein, le Rapid de Menton et le SMUC font match nul 0 à 0.
Arbitres : MM. Sassi, Chniba et Boulahya.
Délégué : A.moretti. Avertissements : Carlicchi (19’) et Aksoy (88’) à Menton ; Benaioun (63’) au SMUC.
MENTON : Gaudu, Karmous, Papoz, Arnau, Aksoy, Banda (Bernaoui 64’), Morisseau, Mballow (Sobolev 46’), Feler (Blasco 88’), Khazri (cap), Carlicchi. Entr : Stéphane Collet. SMUC : Mangini, Delile, El Fantrosi, Vidau (cap), Corral, Benaioun, Hafidhou (Furtado Varela 46’), Latchoumane (Devadoss 71’), Ayaida, Kouchkar (Zaoui 64’), Cannas. Entr : Bruno Sardi.
« C’est un bon point », concédait hier, juste après le coup de sifflet final, Stéphane Collet, l’entraîneur du Rapid de Menton. Lucide, le technicien mentonnais était pleinement conscient que sa formation aurait très bien pu passer à la trappe en première période. Le raté immanquable de Kouchkar (10’) et les trois occasions de Cannas (17’), Ayaida (21’) et Latchoumane (29’) dans la foulée auraient pu mettre un terme aux espoirs des locaux. « J’ai un sentiment mitigé, car c’est un match que l’on aurait perdu l’année dernière. Là, malgré les occasions du SMUC en première période, on a rectifié le tir en deuxième mi-temps ». Menton, dans la touffeur de Garavan, n’aura donc eu qu’une toute petite occasion avec un bon tir de Banda (33’). Les Marseillais, plus dangereux, n’avaient cependant pas ouvert la marque au terme d’une période clairement à leur avantage.
Crampes et organismes éprouvés...
En seconde période, le rythme allait baisser de façon significative, de concert avec le niveau technique... Si, effectivement, les Marseillais se montraient beaucoup moins fringants, Menton commençait à pointer son nez offensivement. Enfin. « On s’est procuré quelques situations, on est peutêtre monté en puissance, le match nul est pour moi équitable. Satisfait de prendre un bon point », remarquait Collet. Sobolev, notamment, aurait pu ouvrir la marque pour les Ciel et Blanc (73’) mais ce dernier se montrait maladroit devant Mangini. Gaudu, le portier mentonnais, tremblait encore à deux reprises en fin de match suite à deux tentatives de Cannas (77’et 80’). La fin de match ne ressemblait plus à grandchose avec des joueurs complètement éreintés, les sept minutes de temps additionnel ne permettaient même pas de désigner un vainqueur... Dur pour les 22 acteurs !
SALON - CAGNES/LE CROS : -
A Salon-de-provence, stade honneur, AS Cagnes/le Cros bat Salon Bel Air Foot 3 à 0 (2-0). Arbitre : M. Beladel.
Buts : Jemaguer (8), Larbi (16), Ellatifi (94).
SALON : Fabrer, Boukrouh, Chaabane (Montacq 46), El Housni, Ibnouachim (cap), Gallo, Chauvin (Cherite 68), Ben Dahmane (Inthapradith 78), Aissat, Drygala, Sajous. Entraîneur : Cyril Arbaud. CAGNES/LE CROS : Nallet, Bouchalach, Tavares Fernandes, Ben Abdallah, Bardi (cap), De Body Adonis, Jemaguer (Ellatifi 85), Hamri (Sididibe 80), Larbi, Lerda, Sancho (Chamkhi 74). Entraîneur : Rosette Germano.
« Je suis très satisfaite du résultat, très heureuse pour mes gars qui ont montré beaucoup de courage et de solidarité face à une très belle équipe de Salon. On démarre bien le championnat. Pour autant, on reste humble, on prend les matchs les uns après les autres sans ambition particulière ». Voilà les mots de Rosette Germano, l’entraîneure de L’ASCC, à l’issue de la très belle victoire de son équipe en terre salonaise.
Réalistes, c’est l’adjectif qui qualifiait le mieux les Maralpins, hier. Alors que leur adversaire avait le contrôle du cuir dans les premières minutes, Bouchalach récupérait le ballon dans les pieds de Chaabane et centrait pour Jemaguer qui s’y reprenait à deux fois pour tromper Fabrer (0-1, 8’). Première incursion dans la surface et premier but. Les Salonais reprenaient le contrôle de la partie mais, malgré
leurs occasions, restaient muets. Sur un coup franc lointain, Larbi lobait de la tête le portier salonais suite à une mésentente entre ce dernier et son défenseur (0-2, 16’). Deux erreurs salonaises, deux buts, les coéquipiers de Bardi n’en demandaient pas autant. Puis le jeu s’équilibrait. Salon multipliait les situations sans pour autant tromper la vigilance de la défense de L’ASCC. Juste avant la pause, Sancho partait seul but, mais Ibnouachim le reprenait de justesse. En seconde période, l’intensité baissait d’un cran et la fatigue se faisait ressentir. Le SBF tentait de réduire le score, sans se procurer d’occasion franche si ce n’est ce tir de Drygala sur le montant (70’) ! Cagnes procédait en contre et, dans les arrêts de jeu, Ellatifi, laissé bien seul, trompait Fabrer d’un plat du pied imparable (0-3, 94’).