Les États-unis autorisent pleinement le vaccin anti-covid de Pfizer
Les États-unis ont pleinement approuvé hier un premier vaccin contre la Covid19, celui de Pfizer/biontech, une décision qui pourrait permettre d’aider à convaincre certains hésitants, mais aussi pousser davantage d’institutions à imposer la vaccination, dans un pays où le variant Delta fait rage.
Vaccination des forces armées
Première conséquence visible, le Pentagone a annoncé dans la foulée que tous les membres des forces armées américaines devraient être vaccinés.
L’agence américaine des médicaments, la FDA, « a approuvé le premier vaccin contre la Covid-19 » dans le pays, pour les personnes de 16 ans et plus, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le vaccin de Pfizer bénéficiait depuis décembre d’une autorisation d’urgence. Il continue à être disponible pour les enfants et adolescents de 12 à 15 ans sous cette autorisation conditionnelle, a précisé la FDA.
« Même si des millions de personnes ont déjà reçu de façon sûre des vaccins contre la Covid-19, nous reconnaissons que pour certains, cette autorisation pourra donner plus de confiance dans la vaccination », a déclaré la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock, citée dans le communiqué.
La mesure « devrait conférer davantage de confiance dans le fait que ce vaccin est sûr et efficace », a renchéri Joe Biden dans un tweet. Le président américain devait s’exprimer hier soir sur la campagne de vaccination, a annoncé la Maison Blanche.
Selon un sondage de la Kaiser Family Foundation en juin, environ un adulte américain non vacciné sur dix avait déclaré qu’il serait plus enclin à recevoir une injection si l’un des sérums était complètement approuvé par les autorités sanitaires.
« L’un des arguments du mouvement anti-vaccin, qui clamait à tort qu’il s’agissait d’un vaccin expérimental, a été balayé », s’est félicité le Dr Amesh Adalja, du centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire.