« Nous sommes contents de relancer la machine »
Clémence del Valle,
Comment les organisateurs du Bol d’or ont-ils vécu l’annulation de l’édition ?
Le doute a longtemps plané. Durant l’été, courant août, l’espoir demeurait puisque la préfecture du Var nous avait alors donné son feu vert en imposant un protocole sanitaire très strict. Finalement, il a fallu se résoudre à prendre cette décision très difficile trois semaines avant l’échéance. Trop de risques ! Côté public, on ne savait pas à quoi s’attendre. Côté concurrents, c’était compliqué de remplir la grille. Mieux valait se concentrer sur .
Que répondez-vous aux fans sudistes qui n’ont pas compris pourquoi les Heures du Mans se sont déroulées à huis clos et pas le Bol d’or l’an passé ?
Au Mans, l’organisateur est chez lui, sur son circuit, tout simplement. Ici, les Éditions Larivière n’évoluent pas à domicile. Même si nous sommes toujours très bien reçus au circuit Paul Ricard, il y a une différence en termes d’environnement économique. Chaque année, pour organiser le Bol d’or, Il faut prendre en compte certains coûts. Aligner plusieurs paramètres indispensables. En , certains faisaient défaut. Voilà la raison.
équipages engagés au Bol d’or, au Bol d’argent, au Bol Classic : ces chiffres sont-ils à la hauteur de vos espérances ?
On aurait aimé plus, autant qu’avant, bien sûr. Tout le monde doit composer avec cette situation économique complexe. Les teams, en autres, qui ont perdu certains partenaires. On mesure les difficultés auxquelles ils doivent faire face. Cela dit, voir autant d’équipes répondre à l’appel du Bol constitue un vrai motif de satisfaction. Nous sommes contents de relancer la machine. Regardez, il y a du sport sur la piste, des animations tout autour, le retour des spectateurs sans limitation. D’un point de vue organisationnel, ça a valeur de symbole. C’est assez fort.
Concernant le public, justement, est-on proche d’un retour à la normale ou non ?
D’habitude, le Bol d’or accueille environ visiteurs sur trois jours. Ce week-end, clairement, le cap ne sera pas atteint. Les données des dernières semaines de prévente nous rendent tout de même optimistes, confiants. Sachant que les gens attendent l’ultime minute pour se décider en cette période de pandémie, nous ne serons fixés qu’à la fin de l’événement. En tout cas, les dernières courbes enregistrées sont positives. Et la météo clémente ce week-end ne gâche rien...
En , le Bol d’or célébrera son centenaire. Quid de cette édition très spéciale ?
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore annoncer d’animation particulière. Mais un groupe de travail composé d’experts, notamment de journalistes de nos publications spécialisées, planche d’ores et déjà sur le sujet. L’idée directrice, c’est de faire un superbe rassemblement pour l’occasion. Quelque chose d’exceptionnel.