Dominique Henrot
« Cannes n’est pas la France »
Lisnard candidat à la présidence ? Élu de gauche, ex-candidat aux municipales de Cannes en 2020, Dominique Henrot « n’est pas certain que ce soit une bonne chose. Plusieurs raisons : parce qu’il est maire, président de la CACPL, conseiller départemental, député suppléant… Sa « barque » est donc déjà bien chargée. S’il est en plus élu prochainement président de l’association des maires de France, elle va davantage s’alourdir et, lors de la succession de Bernard Brochand, des choix vont devoir s’opérer pour éviter un cumul de mandat inapproprié. Ensuite, parce que dans ce département qui est la plus grosse fédération LR, le « marigot » est un peu étroit pour le partager avec les Estrosi et Ciotti (lui-même candidat) et dont les « coups tordus » sont un mode de fonctionnement permanent. Le refus, à peine voilé, de s’engager dans la campagne des régionales derrière Muselier et Estrosi a valu à DL quelques déconvenues récentes et il est à craindre que cette fédération ne lui apporte pas tout le soutien nécessaire à sa candidature. De plus, les candidats annoncés ne sont pas des perdreaux de l’année et l’éventualité de sa candidature provoquera des inimités profondes. Au final, cela risque de se terminer par un échec cuisant.
En outre, DL a toujours dit qu’il donnait priorité à son mandat de maire. Ce serait regrettable qu’il se dédise en prétendant devenir président de la République.
Qu’irait-il faire dans cette galère ? La popularité internationale de notre ville, les résultats dignes de la Corée du Nord des dernières municipales et départementales, la puissance de ses services de communication ne suffisent pas à en faire un candidat sérieux à l’élection présidentielle. Cannes n’est pas la France. »