Nice-Matin (Cannes)

Incendie au Riou : une permanence a été ouverte pour les sinistrées L’orchestre de Cannes joue une heure la e de Beethoven

- SOLÈNE GRESSIER sgressier@nicematin.fr PHILIPPE DEPETRIS

Les soixante-dix familles impactées par l’incendie dans l’un des immeubles des résidences du Riou, à Cannes, ne retournero­nt pas dans leurs logements de sitôt. Quand pourront-ils être de nouveau habitables ? Une expertise, lancée hier matin, se poursuivra dans les 48 à 72 heures à venir afin de le déterminer. Dans l’attente de ces résultats, vingt foyers ont été relogés par les services de la Ville. Quinze d’entre eux ont trouvé refuge à l’hôtel Cannes Montfleury, dont les frais sont pris en charge par L’OPH, l’office public de l’habitant. Les autres, en revanche, se sont rapprochés de leurs tiers.

Une permanence, tenue par L’OPH en lien avec le CCAS, a été ouverte à Cannes Montfleury pour les personnes sinistrées. Sur place, elles peuvent trouver de l’aide dans leurs démarches administra­tives, notamment avec leurs assurances, et demander des certificat­s d’absence pour leurs employeurs. Des dons de denrées alimentair­es, hygiénique­s et vestimenta­ires leur sont également fournis.

C’est une nouvelle formule qu’inaugurent l’orchestre de Cannes et son directeur musical Benjamin Lévy, ce dimanche à 11 heures, à l’auditorium des Arlucs. À l’heure de l’apéritif, et avant le traditionn­el déjeuner dominical, le public est invité à faire mieux connaissan­ce avec quelques-unes des oeuvres les plus emblématiq­ues du répertoire. Tel est le propos de ce cycle intitulé « Une oeuvre, une heure » Ce dimanche c’est la fameuse septième symphonie en la majeur opus 92 de Beethoven qui sera expliquée par le menu : « Notre objectif est non seulement d’expliquer l’histoire de cette symphonie, de la situer dans le cheminemen­t du compositeu­r mais aussi d’explorer avec mes musiciens sa structure musicale, de l’analyser en proposant les extraits significat­ifs de la partition avant d’en donner en conclusion une exécution intégrale », explique Benjamin Lévy. Ce format différent du format classique des concerts va permettre d’allier la pédagogie toujours utile à la compréhens­ion intime d’une oeuvre au plaisir de l’oreille. Il permettra aux mélomanes curieux de mieux comprendre les mécanismes de compositio­n, l’esthétique d’une époque et, sûrement, d’expliquer le succès jamais démenti de ce compositeu­r et de cette oeuvre. Le chef partagera avec les spectateur­s l’interpréta­tion qu’il fait de la symphonie et la gestuelle qu’il adopte pour communique­r avec ses musiciens. Au cours de la saison seront ainsi abordés la symphonie « Jupiter » n° 41 K 551 de Mozart le 24 octobre, le concerto n° 1 pour violoncell­e de Chostakovi­tch le 14 novembre, des oeuvres de Mendelssoh­n le 9 janvier 2022, la symphonie n° 1 en ré majeur opus 25 de Prokofiev (le 30 janvier), les Créatures de Prométhée de Beethoven le 13 mars, et la symphonie n° 101 en ré majeur dite l’ » Horloge » de Haydn le 17 juin.

Outre Benjamin Lévy, les chefs Marc Leroy-calatayud (qui sera en résidence cette saison à l’orchestre) et Julien Chauvin animeront ce cycle inédit.

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 ?? (Photo Yannick Perrin) ?? Tout savoir sur la septième symphonie de Beethoven avec Benjamin Lévy.
(Photo Yannick Perrin) Tout savoir sur la septième symphonie de Beethoven avec Benjamin Lévy.
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