Incendie au Riou : une permanence a été ouverte pour les sinistrées L’orchestre de Cannes joue une heure la e de Beethoven
Les soixante-dix familles impactées par l’incendie dans l’un des immeubles des résidences du Riou, à Cannes, ne retourneront pas dans leurs logements de sitôt. Quand pourront-ils être de nouveau habitables ? Une expertise, lancée hier matin, se poursuivra dans les 48 à 72 heures à venir afin de le déterminer. Dans l’attente de ces résultats, vingt foyers ont été relogés par les services de la Ville. Quinze d’entre eux ont trouvé refuge à l’hôtel Cannes Montfleury, dont les frais sont pris en charge par L’OPH, l’office public de l’habitant. Les autres, en revanche, se sont rapprochés de leurs tiers.
Une permanence, tenue par L’OPH en lien avec le CCAS, a été ouverte à Cannes Montfleury pour les personnes sinistrées. Sur place, elles peuvent trouver de l’aide dans leurs démarches administratives, notamment avec leurs assurances, et demander des certificats d’absence pour leurs employeurs. Des dons de denrées alimentaires, hygiéniques et vestimentaires leur sont également fournis.
C’est une nouvelle formule qu’inaugurent l’orchestre de Cannes et son directeur musical Benjamin Lévy, ce dimanche à 11 heures, à l’auditorium des Arlucs. À l’heure de l’apéritif, et avant le traditionnel déjeuner dominical, le public est invité à faire mieux connaissance avec quelques-unes des oeuvres les plus emblématiques du répertoire. Tel est le propos de ce cycle intitulé « Une oeuvre, une heure » Ce dimanche c’est la fameuse septième symphonie en la majeur opus 92 de Beethoven qui sera expliquée par le menu : « Notre objectif est non seulement d’expliquer l’histoire de cette symphonie, de la situer dans le cheminement du compositeur mais aussi d’explorer avec mes musiciens sa structure musicale, de l’analyser en proposant les extraits significatifs de la partition avant d’en donner en conclusion une exécution intégrale », explique Benjamin Lévy. Ce format différent du format classique des concerts va permettre d’allier la pédagogie toujours utile à la compréhension intime d’une oeuvre au plaisir de l’oreille. Il permettra aux mélomanes curieux de mieux comprendre les mécanismes de composition, l’esthétique d’une époque et, sûrement, d’expliquer le succès jamais démenti de ce compositeur et de cette oeuvre. Le chef partagera avec les spectateurs l’interprétation qu’il fait de la symphonie et la gestuelle qu’il adopte pour communiquer avec ses musiciens. Au cours de la saison seront ainsi abordés la symphonie « Jupiter » n° 41 K 551 de Mozart le 24 octobre, le concerto n° 1 pour violoncelle de Chostakovitch le 14 novembre, des oeuvres de Mendelssohn le 9 janvier 2022, la symphonie n° 1 en ré majeur opus 25 de Prokofiev (le 30 janvier), les Créatures de Prométhée de Beethoven le 13 mars, et la symphonie n° 101 en ré majeur dite l’ » Horloge » de Haydn le 17 juin.
Outre Benjamin Lévy, les chefs Marc Leroy-calatayud (qui sera en résidence cette saison à l’orchestre) et Julien Chauvin animeront ce cycle inédit.