Covid-19 : côté pro, ils sont repartis à zéro
Beaucoup y pensent… Eux ont osé ! En pleine pandémie, de nombreux Azuréens se sont lancés dans une reconversion professionnelle pour donner un nouveau sens à leur vie ou trouver un meilleur équilibre entre travail et famille.
Et si je vous demandais : de quelle vie avez-vous envie ? Cette question s’est imposée à beaucoup de Français pendant la crise sanitaire. Plus précisément : « Mon travail donne-t-il du sens à ma vie ? »
Confinés entre quatre murs, quand le temps s’est allongé et que le tourbillon du train-train quotidien s’est arrêté, difficile d’ignorer les doutes et les signaux.
Un salarié sur quatre
Perte de motivation, burn-out ou bore-out (syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui), problèmes de santé, envie d’évoluer, de se sentir plus utile : les raisons sont nombreuses… et les incertains aussi ! Selon le baromètre 2021 du Conseil en évolution professionnelle (CEP) en Provencealpes-côte d’azur, 58 % des salariés de la région souhaitent évoluer dans leur carrière dans les deux prochaines années ; c’est 10 % de plus qu’en 2020.
Parmi ces actifs, 55 % désirent évoluer dans le même secteur d’activité, tandis que 24 % envisagent de se reconvertir dans un autre domaine.
Un virage à 180 degrés, rempli de doutes parfois, mais souvent libérateur, comme en témoigne Julie (lire page ci-contre) , qui se lance dans l’entrepreneuriat en ouvrant sa cave à vin, après des années dans l’assistance sociale. De même pour Kevin, Amandine ou encore Sylvain qui tourne la page de sa carrière en restauration pour en ouvrir une autre en plomberie, espérant pouvoir mieux profiter de sa famille.
Un vrai travail d’introspection
Pour trouver leur nouvelle voie, ces quatre Azuréens ont effectué un réel travail d’introspection, avec un bilan de compétences. Le but ? Mieux se connaître grâce à des exercices et du coaching, effectuer des enquêtes de métier pour conforter son choix de reconversion, etc.
Si de nombreux cabinets de conseil proposent cette prestation payante (qui peut être financée par le Compte personnel de formation, ou à l’initiative de l’employeur), un service public existe depuis plusieurs années pour accompagner gratuitement les adultes qui cherchent à se réorienter : le CEP. Sur la Côte d’azur, il compte aujourd’hui quatre antennes : à Nice, à Saint-laurent-du-var, à Mandelieu-la-napoule, Grasse… et bientôt à Sophia Antipolis. Alors… que me répondriezvous ?